
S’insurger pour la Patrie
Dijon-Paris, octobre 1870
Ouvrage publié dans le cadre des commémorations de la guerre de 1870.
Éditeur : Éditions universitaires de Dijon
1ére édition
Collection : Essais
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Auteur(s) : Conord Fabien
Langue : Français
Paru le 10/09/2020
Prix TTC : 8,00€
EAN : 9782364413757
ISBN : 978-2-36441-375-7
Dimensions : 110x175 mm.
Nombre de pages : 85
En octobre 1870, en pleine guerre franco-allemande, la capitulation de Bazaine à Metz et la perspective de la défaite française suscitent de vives réactions populaires. Elles expliquent la naissance de deux insurrections décidées à en découdre avec l’ennemi, à Dijon les 29 et 30 octobre 1870, à Paris le 31 octobre. Le profil des acteurs et le déroulement de l’insurrection sont restitués. Les motivations et références des insurgés, largement inspirés par l’histoire de la Révolution française et des volontaires de 1792, sont ensuite interrogées. Le livre s’intéresse enfin aux répliques et rebonds qui suivent ces insurrections. La Commune de Paris apparaît ainsi largement l’héritière de ce premier mouvement, qui inspire encore des craintes suffisantes aux conservateurs pour empêcher l’érection d’un monument jugé trop révolutionnaire à Dijon en 1875. Cet ouvrage est donc attentif à l’événement mais aussi à sa mémoire et à ses interprétations.
L’année 2020 commémore le 150e anniversaire de la guerre franco-allemande qui débute le 19 juillet 1870. Cet ouvrage est consacré à deux événements sociaux et politiques survenus en plein conflit, à Dijon et Paris, où les populations locales manifestent leur volonté de résistance à la fin du mois d’octobre après la capitulation de Bazaine à Metz. Grâce à des sources variées (presse, mémoires des dirigeants, relations de témoins, archives hospitalières), l’auteur restitue le déroulement de ces deux insurrections et illustre la parenté qui unit, au-delà de leurs spécificités, acteurs dijonnais et parisiens, tous mus par un patriotisme hérité de la Révolution française. Il éclaire aussi les enjeux mémoriels qui expliquent le relatif effacement (parisien) ou la présence du souvenir (dijonnais, avec la place du 30 octobre et son monument).