Simplicité et diversité
Mutations du sensible dans la modernité : Flaubert, Baudelaire, Monet
Des auteurs fondateurs de la modernité littéraire et artistique ont privilégié une autre manière de considérer le réel. Cet ouvrage offre un regard inédit sur la modernité esthétique en faisant dialoguer pour la première fois l’œuvre de Flaubert avec celle de Baudelaire et celle de Monet.
Éditeur : Presses universitaires de Bordeaux
1ére édition
Collection : Sémaphores
Thème : Lettres - linguistique
Auteur(s) : Fartas Nadia
Langue : Français
14 illustration(s) couleur
Paru le 02/09/2021
Prix TTC : 34,00€
EAN : 9791030004731
ISBN : 979-10-300-0473-1
Dimensions : 150 x 210 mm.
Nombre de pages : 452
La modernité est indissociable du changement. Elle implique de nouvelles relations sociales, politiques et culturelles entre le singulier et l’universel, une complexité dont la littérature du XIXe siècle a pu témoigner. Toutefois, le divers inhérent à la modernité ne serait-il analysable que sous l’angle du complexe, qui implique la difficulté ? Des auteurs fondateurs de la modernité littéraire et artistique ont quant à eux privilégié une autre manière de considérer le réel. Les œuvres de Flaubert et de Monet, les écrits sur l’art de Baudelaire valorisent nuances, variations ou combinaisons, tandis que se diffusent traités et théories sur la couleur, le mélange optique et les nuances chromatiques. Mais l’originalité de cette esthétique réside dans l’alliance entre ces notions et la simplicité, qu’elle soit d’ordre stylistique, moral ou artistique. C’est que la simplicité, qui dénote sincérité et absence d’affectation, sied à l’art de la surface et de l’instantané élaboré dans la modernité esthétique. L’association du simple au divers est à même de séduire des auteurs qui, rétifs à nombre de conformismes, refusent l’esthétisation de la vie moderne, autrement dit son idéalisation, tout en visant des formes de beauté. En découle la mise au jour de nouages inédits entre poétique, esthétique et politique.
La modernité du XIXe siècle est indissociable du mouvement et du changement. Les avancées scientifiques, les bouleversements techniques, les révolutions et les changements politiques impliquent de nouvelles relations sociales, politiques et culturelles entre le singulier et l’universel, une complexité dont la littérature de l’époque a su témoigner. Cet ouvrage offre un regard inédit sur la modernité esthétique du second XIXe siècle en faisant dialoguer pour la première fois l’œuvre de Flaubert avec celle de Baudelaire et celle de Monet. Ces auteurs, fondateurs de la modernité littéraire et artistique, proposent une autre manière de considérer le réel en soulignant les nuances et les variations qui, irriguant l’art de cette période, participent d’un art de la surface et de l’immédiat qui ne manque pas de profondeur.