« Passants, ne les oubliez pas »
La mémoire de la guerre de 1870-1871 en pays nuiton
150 ans après la guerre de 1870-1871, un éclairage sur un traumatisme et un mouvement commémoratif d’ampleur national.
Éditeur : Éditions universitaires de Dijon
1ére édition
Collection : Histoires
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Auteur(s) : Sergent Éric
Langue :
17 illustration(s) couleur
Paru le 05/11/2020
Prix TTC : 18,00€
EAN : 9782364413856
ISBN : 978-2-36441-385-6
Dimensions : 150x230 mm.
Nombre de pages : 176
Le 18 décembre 1870, quelque 13000 Badois affrontent environ 10000 Français sur le territoire de la commune de Nuits-Saint-Georges, en Côte-d’Or. Les pertes humaines massives, les destructions matérielles, le bruit du canon, la peur du « Prussien barbare » sont autant d’éléments qui expliquent qu’un large mouvement commémoratif émerge dès 1871. Des dizaines de monuments sont construits pour rappeler ces combats, ces hommes morts et ces traumatismes. Autour d’eux, des cérémonies s’organisent chaque année. Ce phénomène évolue dans le temps, connait des moments de forte intensité comme des moments de relâchement, mais se maintient jusque dans les années 1920.
Aujourd’hui, ces monuments nous sont devenus étrangers. Marqueurs de notre paysage visuel quotidien, ils ont perdu le sens qu’ils portaient. Cet ouvrage vise à restituer, à partir d’une enquête approfondie dans les archives publiques et privées et dans la presse, la manière dont ce mouvement commémoratif a émergé et son évolution, les enjeux autour de la construction d’un monument ou de l’organisation d’une cérémonie. Cette étude, localisée sur une quinzaine de communes de Côte-d’Or, donne un éclairage sur un traumatisme et un mouvement commémoratif d’ampleur nationale, bien qu’inégalement vifs selon les régions.
Ce livre est consacré à la mémoire de la guerre de 1870-1871 dans la région de Nuits-Saint-Georges (Côte-d’Or) où s’est déroulée l’importante bataille du 18 décembre 1870. Il s’agit ici, par une enquête approfondie dans les archives publiques et privées, mais aussi dans la presse et sur le terrain, de tenter de comprendre la manière dont la commémoration s’est mise en place à la suite de ces événements traumatiques et d’éclairer la raison d’être et le sens de monuments commémoratifs aujourd’hui méconnus. Cette étude, localisée sur une quinzaine de communes de Côte-d’Or, donne un éclairage sur un traumatisme et un mouvement commémoratif d’ampleur nationale, bien qu’inégalement vifs selon les régions.