Musées maritimes & identités
Ce riche numéro double de la Revue d’histoire maritime nous propose une approche originale de plusieurs musées maritimes français, de formats variés, à Paris comme dans les ports, de Fécamp à Saint-Tropez, anciens (le musée de la Marine à Paris) et tout récents (le musée Mer Marine de Bordeaux) avec un regard qui s’étend de manière comparative jusqu’aux côtes espagnoles, basque et cantabrique.
Éditeur : Sorbonne université Presses
1ére édition
Revue : Revue d'histoire maritime - N° 31-32
Thème : Arts - esthétique
Sous la direction de : Cérino Christophe, Rieth Éric
Langue : Français
Paru le 13/09/2022
Prix TTC : 40,00€
EAN : 9791023107005
Dimensions : 160x240 mm.
Nombre de pages : 450
Les visiteurs qui viennent découvrir ou revoir un musée maritime sont rarement dans des dispositions d’esprit qui les portent à l’analyse de ce qui est proposé à leur regard, objets, cartels et animations. Ils ne sont en général pas là pour cela, la curiosité, le goût des maquettes, l’attrait de la mer et de l’histoire étant de plus puissantes motivations. Ce riche numéro double propose une approche originale de plusieurs musées maritimes français, de formats variés, à Paris comme dans les ports, de Fécamp à Saint-Tropez, anciens (le musée de la Marine à Paris) et tout récents (le musée Mer Marine de Bordeaux) avec un regard qui s’étend de manière comparative jusqu’aux côtes espagnoles, basque et cantabrique. Les « identités » sont à entendre ici dans le sens maritime qu’Alain Cabantous en avait donné dans le sous-titre de son livre de 1995 Les Citoyens du large.
Sans collections, point de musée. Ce sont elles, dans leur enrichissement comme dans leurs lacunes, qui commandent ce qu’on pourra montrer et dire. Le rôle des pouvoirs publics, locaux et nationaux, est clairement mis en évidence dans ce cahier : quel message veulent-ils ou acceptent-ils de faire passer au public, local ou non ? de quelle manière et jusqu’à quel point vont-ils desserrer les cordons de la bourse ? Un musée à un coût, celui de sa mise en place puis celui de son entretien dans la durée. Il y a aussi l’évolution de la muséographie, les modes et la manière dont sont formés les concepteurs et les conservateurs. La question des « identités » à la fois maritimes et locales nous conduit aux choix des thèmes et des modes de présentation. Elle met en valeur les silences, les préférences et les indifférences d’une époque ou d’une génération.
Un hommage est en outre rendu à John R. Gillis.