
L’Église des laïcs
Le sacré en partage (XVIe-XXe siècle)
Un livre pour comprendre comment les fidèles de plusieurs religions ont participé activement à la chose religieuse, par divers moyens, entre le XVIe et le XXe siècle.
Éditeur : Éditions de la Casa de Velázquez
1ére édition
Collection : Collection de la Casa de Velázquez
Thème : Sciences humaines et sociales
Sous la direction de : Boltanski Ariane, Copete Marie-Lucie
Langue : Français
3 illustration(s) couleur
Paru le 02/09/2021
Prix TTC : 30,00€
EAN : 9788490963531
ISBN : 978-84-9096-353-1
Dimensions : 170x240 mm.
Nombre de pages : 440
Ce livre interroge la participation des laïcs à la création, à la gestion et à la perpétuation des institutions et des activités ecclésiastiques en Europe et aux Amériques, du XVIe siècle au XXe siècle. Il examine la nature et le degré de contrôle exercé par ces laïcs sur ces institutions en partant de leurs motivations et des retours sur investissements qu’ils attendent de leur participation à la vie religieuse. Il contribue à la compréhension de ce qui se joue lorsque l’incendie d’une cathédrale comme Notre-Dame, au xxie siècle, suscite une mobilisation financière et émotionnelle hors du commun.
Comment les laïcs se sont-ils impliqués dans la chose religieuse, en y investissant de l’argent, du temps, du capital symbolique et même émotionnel ? L’Église des laïcs questionne l’initiative des fidèles auprès des institutions religieuses, entre le XVIe et le XXe siècle, notamment dans la vieille Europe et les espaces américains dominés par les Ibériques. L’ouvrage observe ces modalités d’investissement dans le sacré au sein du catholicisme, tout en dressant des passerelles avec l’islam, les christianismes orientaux, la religion orthodoxe. Quelles stratégies, quelles formes de participation, quelles sensibilités les acteurs sociaux ont-ils mobilisé pour agir sur les institutions de l’Ecclesia et en leur sein ? Quels retours sur investissement en espéraient-ils ? Peuton mesurer les bénéfi ces de leurs engagements ? Tenter de répondre à ces questions, c’est réfléchir à ce qui se joue dans l’économie de la grâce et du don que pratiquent les laïcs, en confrontant leurs attentes et leurs dividendes.