Le Registre des calenges du bailli d’Arras (26 janvier 1362 – 4 novembre 1376)
Ce document historique (édité et traduit du franco-picard), issu de la justice urbaine du Moyen Âge, relate cent soixante-dix crimes (vols ou homicides surtout) avec les dépositions des témoins, la défense des accusés et la sentence.
Éditeur : Artois Presses Université
1ére édition
Collection : Histoire
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Auteur(s) : Telliez Romain
Langue :
2 illustration(s) N&B
Paru le 02/09/2021
Prix TTC : 19,00€
EAN : 9782848324982
ISBN : 978-2-84832-498-2
Dimensions : 160x240 mm.
Nombre de pages : 350
Le Registre des calenges du bailli d’Arras, passé presque inaperçu des historiens jusqu’à présent, est digne d’un remarquable intérêt tant pour l’histoire de la ville que pour celle de la justice et de la société du Moyen Âge. Il garde en effet mémoire des poursuites criminelles faites par les échevins sur la saisine (« calenge ») du bailli comtal, du 26 janvier 1362 au 4 novembre 1376, soit en tout cent soixante-dix causes pour lesquelles sont précisés les noms des victimes et des accusés, le récit des faits incriminés – plus de la moitié sont des vols, environ un tiers sont des homicides – ainsi que le mode de défense adopté : aveu, déni, invocation de la légitime défense qui donne lieu à une « contreplainte » dirigée contre la victime. Les dépositions de quelques témoins sont enregistrées pour les deux tiers des affaires. L’accusé est une fois sur deux relaxé, dans le reste des cas banni ou puni de mort, plus rarement condamné à une amende ou une peine corporelle.
Le Registre des calenges est ici présenté, intégralement édité et traduit du franco-picard en français moderne.
Le Registre des calenges du bailli d’Arras est un remarquable document sur l’histoire de la justice et de la société du Moyen Âge, garde mémoire des poursuites criminelles faites par les échevins sur la saisine (« calenge ») du bailli comtal du 26 janvier 1362 au 4 novembre 1376. Il relate en tout cent soixante-dix crimes pour lesquels sont précisés les noms des victimes et des accusés, le récit des faits incriminés – plus de la moitié sont des vols, environ un tiers sont des homicides – ainsi que le mode de défense adopté : aveu, déni, invocation de la légitime défense qui donne lieu à une « contreplainte » dirigée contre la victime. Les dépositions de quelques témoins sont enregistrées pour les deux tiers des affaires. L’accusé est une fois sur deux relaxé, dans le reste des cas banni ou puni de mort, plus rarement condamné à une amende ou une peine corporelle.
Il s’agit d’un édition critique d’un texte inédit, traduit du franco-picard en français moderne.