
Chanson
Aussi périlleux que soit l’intérêt de la génétique pour la chanson et son mode de création fondamentalement hybride, c’est le défi relevé par ce volume, à travers les œuvres de Brassens, Ferré, Barbara, Vian, Moustaki, jusqu’à Bertrand Belin et Philippe Djian.
Éditeur : Sorbonne Université Presses
1ére édition
Revue : Genesis - N° 52/2021
Thème : Arts - esthétique
Sous la direction de : Chaudier Stéphane, July Joël
Langue : Français
10 illustration(s) N&B
60 illustration(s) couleur
Paru le 02/09/2021
Prix TTC : 33,00€
EAN : 9791023107104
ISBN : 979-10-231-0710-4
Dimensions : 220 x 270 mm.
Nombre de pages : 230
Aussi périlleux que soit l’intérêt de la génétique pour la chanson et son mode de création fondamentalement hybride, c’est le défi relevé par ce volume, à travers les œuvres de Brassens, Ferré, Barbara, Vian, Moustaki, jusqu’à Bertrand Belin et Philippe Djian. La chanson y est abordée comme un genre mixte, collaboratif, populaire, dont on ne connaît pas ou dont on méconnait les sources, et qui pourtant mérite tout l’intérêt de l’analyse génétique.
Si la chanson mérite d’intéresser la génétique pour interroger son mode de création, il peut sembler périlleux d’y consacrer un volume et d’espérer résoudre le problème : parce que la chanson est un genre mixte qui ne saurait s’établir sur la page indépendamment des autres médias qu’elle associe, parce qu’elle est depuis toujours un genre collaboratif qui relègue la question des paternités exclusives, parce qu’elle est un genre populaire qui peut se satisfaire d’inspirations sans récriture et susciter en revanche des réécritures inspirées ; enfin parce qu’il n’y a pas ou peu de tradition des sources, pas de reliques pré-éditoriales, pas d’exégèses attendues. Toutes ces causes et conditions sont donc abordées tour à tour à travers des exemples prestigieux puisés notamment chez Brassens, Ferré, Barbara, Vian, Moustaki. La réflexion est prolongée en interrogeant les paroliers de nos tubes ou des auteurs contemporains comme Bertrand Belin ou Philippe Djian.