
Le Centre Méditerranéen de Création Cinématographique
Une expérience de la décentralisation
Le Centre Méditerranéen de Création Cinématographique (1979-1985) a été fondé par René Allio près de Marseille. Cette expérience cinématographique offre un laboratoire d’observation de la politique de décentralisation française des années 1980.
Éditeur : Presses universitaires de Provence
1ére édition
Collection : Arts
Thème : Arts - esthétique
Sous la direction de : Bellan Katharina, Renard Caroline, Vappereau Marguerite
Langue : Français
44 illustration(s) N&B
23 illustration(s) couleur
Paru le 14/10/2021
Prix TTC : 32,00€
EAN : 9791032003398
ISBN : 979-10-320-0339-8
Dimensions : 170x220 mm.
Nombre de pages : 420
Entre 1979 et 1985, le cinéaste René Allio dirige à Fontblanche, près de Marseille, le Centre Méditerranéen de Création Cinématographique, pionnier d’une expérience de décentralisation cinématographique. Pensé comme un outil d’aide à la production et à la réalisation, le centre est un lieu de réflexion, de rencontres et d’accompagnement des techniciens et réalisateurs. Il devient un pôle incontournable pour les cinéastes méditerranéens. Tous les documents et articles réunis dans cet ouvrage interrogent les possibles d’un cinéma méditerranéen et tentent de repenser les circuits de création.
Entre 1979 et 1985, près de Marseille, sur le domaine de Fontblanche à Vitrolles, le Centre Méditerranéen de Création Cinématographique a été un lieu unique de réflexion et de débats sur le cinéma, mais aussi d’accompagnement et d’aide à la création. Expérience de la décentralisation, le CMCC était un centre régional, équipé en matériel et outils de production, dont le cinéaste René Allio était la cheville ouvrière. Les activités et moyens du CMCC devaient offrir à des jeunes gens passionnés de cinéma un lieu où échanger, expérimenter des outils et créer des réseaux d’entre-aide associant réalisateurs et techniciens. Philippe Faucon et Robert Guédiguian y ont fait leurs premiers films. Des cinéastes comme Otar Iosseliani, Helma Sanders-Brahms, Alain Cavalier, Frederick Wiseman, Jean-Luc Godard, Robert Kramer, Youssef Chahine, Chantal Akerman s’y croisèrent. Archives et témoignages des principaux intervenants du centre, pour qui la mémoire de ce qui s’y est joué est encore vive, mais aussi textes d’analystes ou d’historiens du cinéma sont ici réunis pour relater l’histoire du CMCC et la tentative de donner une forme institutionnelle à l’utopie d’un cinéma de création en région. L’intelligence des textes de présentation des rencontres, la densité des discussions des séminaires et l’actualité des thématiques abordées CMCC, offrent une matière pour penser les potentialités de la décentralisation culturelle, toujours en jeu aujourd’hui.