L’aile d’or
Une étude sociologique du système familial chinois
Se marier, vendre du riz, fêter le nouvel An… Lin Yaohua, sociologue, nous raconte l’histoire fictive d’une famille pour expliquer ces traditions et le fonctionnement de la société chinosie. Un ouvrage de référence pour les sinologues et sociologues.
Éditeur : Inalco Presses
1ére édition
Thème : Sciences humaines et sociales
Auteur(s) : Lin Yaohua
Langue :
Traduction : chinois par Modde Lucie et Chen Zhenduo
Paru le 10/05/2023
Prix TTC : 20,00€
EAN : 9782858314201
Dimensions : 160 x 240 mm.
Nombre de pages : 240
D’abord publié en anglais en 1947, cet ouvrage romancé de l’anthropologue chinois Lin Yaohua (1910-2000) a marqué toute une génération de sinologues et de chercheurs. Non seulement c’est l’un des rares textes écrits par un autochtone sur le monde rural chinois avant l’arrivée du Parti communiste en 1949, mais il emploie aussi un moyen original – la fiction – pour dépeindre la structure sociale la plus fondamentale en Chine : son « système familial ». On y découvre que la notion chinoise de « famille – clan/lignage », bien différente de la famille occidentale « nucléaire », dépasse le seul groupe patrilinéaire et s’appuie fortement sur les femmes. L’histoire, centrée sur la relation entre deux beaux-frères – l’un étant marié avec la soeur de l’autre –, offre un exemple éclairant de cette paire primordiale qui a été au coeur de bien des travaux anthropologiques.
Cet ouvrage disponible pour la première fois en français donne ainsi une image saisissante de la profondeur et de l’étendue des liens de parenté chinois, nous menant à questionner notre monde moderne désenchanté où la famille s’est réduite à peau de chagrin.
C’est par une démarche originale – la fiction – que Lin Yaohua, sociologue chinois, apporte un autre regard sur la société chinoise du début du XXe siècle. L’histoire d’une rivalité entre deux frères est le prétexte pour expliquer la culture du riz, la répartition du travail entre hommes et femmes, les cérémonies nuptiales et funèbres, les anniversaires, la gestion d’un commerce, etc. Au ryhtme des péripéties de l’histoire, on mesure ce qui est au coeur de la société chinoise : les liens familiaux et le rapport au clan, à la famille. Cet ouvrage, paru pour la première fois en anglais en 1947, est devenu incontournable pour les sinologues et les sociologues. Il est traduit pour la première fois en français, dans l’espoir qu’il poursuive l’intention de son auteur : amener tout lecteur au coeur de la société chinoise, pour qu’il en comprenne de l’intérieur ses rouages, grâce à un texte accessible, clair et agréable à lire.