La fabrique du gaullisme
Militantisme en Midi toulousain sous la IVe République
Le Midi toulousain est une région réputée hostile au gaullisme. Pourtant, malgré les difficultés rencontrées, les militants gaullistes vont parvenir tant bien que mal à se faire entendre en combattant la IVe République et les communistes.
Éditeur : Presses universitaires du Midi
1ére édition
Collection : Tempus
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Auteur(s) : Muller Bryan
Langue :
Paru le 27/09/2022
Prix TTC : 27,00€
EAN : 9782810712038
Dimensions : 160x240 mm.
Nombre de pages : 280
Hostiles au « régime des partis », le général de Gaulle et ses partisans se mobilisent contre la IVe République et le Parti communiste français. De 1947 à 1958, la IVe République voit émerger le « gaullisme d’opposition », un mouvement protéiforme qui connaît d’excellents débuts. Est-ce le cas dans le Sud-Ouest ? Longtemps considéré comme un territoire réfractaire au gaullisme, cet ouvrage apporte un éclairage inédit sur la question. Dans le Midi toulousain où le socialisme et le radicalisme dominent, les sources montrent qu’il existe une véritable dynamique du gaullisme militant. Électoralement faibles du fait d’une implantation fragile, les gaullistes n’en restent pas moins vivaces dans la région. À l’instar de leurs « compagnons » métropolitains, ils militent activement durant toute la période et combattent, aussi bien physiquement que symboliquement, leurs adversaires pour se faire entendre. Contrairement à une idée reçue, la population ne se montre pas hostile au gaullisme. Elle éprouve en réalité une certaine indifférence tout en étant fascinée par l’Homme du 18 juin. En cela, le Midi toulousain de la IVe République est bien plus une région agaulliste qu’antigaulliste.
En s’appuyant sur des sources inédites, cet ouvrage apporte un éclairage nouveau sur l’histoire des premiers mouvements gaullistes dans le Midi toulousain. Électoralement faibles du fait d’une implantation fragile, les gaullistes n’en restent pas moins dynamiques dans une région dominée par le socialisme et le radicalisme. Les militants gaullistes défendent ardemment leurs idées et combattent, aussi bien physiquement que symboliquement, leurs adversaires pour se faire entendre. Leurs efforts finissent par payer en 1958, avec l’implantation progressive de cadres et élus gaullistes locaux.