Jules Legras, professeur et grand voyageur
De la Sibérie à la Sorbonne
Ce recueil présente l’itinéraire d’un universitaire au tournant des XIXe et XXe siècles. Jules Legras, normalien, appartient à la génération des germanistes qui sont devenus les premiers professeurs de langues slaves en France.
Éditeur : Éditions universitaires de Dijon
1ére édition
Collection : Histoires
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Sous la direction de : Lamarre Christine, Langlois Sébastien
Langue : Français
14 illustration(s) N&B
18 illustration(s) couleur
Paru le 22/10/2020
Prix TTC : 20,00€
EAN : 9782364413672
ISBN : 978-2-36441-367-2
Dimensions : 150x230 mm.
Nombre de pages : 180
Ce recueil présente l’itinéraire d’un universitaire au tournant des XIXe et XXe siècles. Jules Legras, normalien, appartient à la génération des germanistes qui sont devenus les premiers professeurs de langues slaves en France.
Plusieurs missions, dans le cadre de l’alliance franco-russe, lui ont permis de rapporter récits et souvenirs qui sont devenus des best sellers au temps de la « slavomanie ». Il est toujours resté fidèle aux amitiés alors forgées, notamment avec ceux qui s’exilèrent après 1917.
La Première Guerre mondiale à laquelle il a participé en France, Russie et Sibérie (1915-1920) marque une coupure : « Ma spécialité est celle de deux pays détestés : la Russie et l’Allemagne » écrit-il dans son journal. L’entre deux guerres est pour lui une époque difficile de retrait, de refus des évolutions politiques et sociales tant russes que françaises.
Grand voyageur mais très attaché à sa ville de résidence, il a légué ses livres et ses papiers (aujourd’hui largement numérisés) à la bibliothèque municipale de Dijon ouvrant la possibilité de belles études.
Ce volume présente quelques aspects de la vie d’un universitaire Jules Legras mettant cet itinéraire individuel en perspective par rapport aux évolutions intellectuelles, politiques et sociales du XXe siècle. Il s’ordonne autour de quatre thèmes :
– Les langues : Jules Legras fut un germaniste resté fidèle à cette vocation tout en développant une vraie passion pour le russe comme traducteur et auteur d’une grammaire.
– Grand voyageur, il s’est cependant beaucoup impliqué dans la vie de sa ville de résidence, Dijon. Il a passionnément aimé les promenades en Côte-d’Or, échos minuscules de ses voyages, et terrains de nouvelles sociabilités.
– La Grande Guerre qu’il fit, en dépit de son âge, en Champagne, auprès des armées du tsar et en Sibérie, dans la mission Janin après 1918.
– Ses relations avec la Russie à travers les souvenirs d’une famille amie, puis la rupture avec l’Union Soviétique et une partie du milieu slaviste.