Hugo von Hofmannsthal et le Festival de Salzbourg (1917-1929)
Sont réunis ici les écrits de Hofmannsthal sur le Festival de Salzbourg ouvert en 1920 et les mises en scène de Reinhardt. Jean-Marie Valentin traduit en français et commente, une trilogie-phare du théâtre européen moderne à dimensions critiques.
Éditeur : Artois Presses Université
1ére édition
Collection : Études littéraires, linguistiques
Thème : Lettres - linguistique
Auteur(s) : Valentin Jean-Marie
Langue : Français
Paru le 05/11/2020
Prix TTC : 33,00€
EAN : 9782848323909
ISBN : 978-2-84832-390-9
Dimensions : 160x240 mm.
Nombre de pages : 492
Jedermann, Le Grand Théâtre du monde de Salzbourg d’après Calderón, l’inabouti Xenodoxus ont été destinés par Hofmannsthal à la scène du Festival de Salzbourg ouvert en 1920 dans la métropole archiépiscopale. L’ensemble a été compris par leur auteur comme un projet de trilogie, volet à part entière, et cohérent, de son œuvre dramatique et opératique (R. Strauss).
Jean-Marie Valentin restitue en français ces textes et notes fragmentaires, les annote et les fait précéder d’analyses approfondies. Il rend de même à nouveau accessibles les exposés, entretiens et lettres d’information qui en circonscrivent l’esprit. Une place importante revient à M. Reinhardt, initiateur d’une conception pionnière de la mise en scène en rupture avec les espaces familiers aux dramaturgies classiques et naturalistes.
Au cœur de son travail il met l’écriture dramatique dans ses rapports avec les formes génériques d’un théâtre à substrat religieux soucieux de l’effet produit sur le public-masse.
Août 1920 : le Festival de Salzbourg s’ouvre avec Jedermann de Hofmannsthal. Cette pratique s’est maintenue jusqu’à nos jours. Traduits, présentés et annotés, les écrits programmatiques du poète précédent le texte intégral de cette pièce et celui du Grand Théâtre du monde d’après Calderón. On donne en complément le fragment inédit de Xenodoxus.
Constituée pour la première fois, cette « trilogie » est un volet majeur de l’ensemble qui va de l’Antiquité à l’actualité immédiate en passant par le baroque et la brisure de 1918. À chaque fois, c’est le même regard critique porté sur la Modernité.