Ces petites filles qui lisent
La littérature multiplie les parangons de lectrices, faisant du goût pour les livres et le savoir une caractéristique inhérente de leur féminité. Ce numéro 51 des Cahiers Robinson interroge ce rapport à la lecture, encouragé ou contrarié, qui forge l’identité de ces jeunes filles et caractérise leur héroïsme.
Éditeur : Artois Presses Université
1ére édition
Revue : Cahiers robinson - N° 51/2022
Thème : Lettres - linguistique
Sous la direction de : Breton Justine
Langue : Français
Paru le 09/06/2022
Prix TTC : 16,00€
EAN : 9782848325347
Dimensions : 160x240 mm.
Nombre de pages : 196
Les récits, littéraires comme audiovisuels, multiplient les personnages de jeunes lectrices, dont l’identité se définit, ou même se résume à ce rapport privilégié aux livres et au savoir. Certaines sont passées à la postérité, comme Jo March, Hermione ou Matilda, et incarnent à elles seules ce motif littéraire de « la fille qui lit ».
Le fait qu’un personnage féminin lise, – souvent avec plaisir et régularité –, joue un rôle narratif essentiel dans ces oeuvres où les héroïnes utilisent leurs lectures pour dynamiser le récit et venir à bout de périls variés, selon l’idée « scientia potentia est ».
Car les filles lisent aussi autre chose que des romans et des contes, et emploient ce goût éclectique pour s’émanciper, aider leurs amis ou même sauver le monde.
Les Cahiers Robinson sont une revue dédiée aux livres et aux objets culturels de l’enfance, qu’ils soient proposés à des fins instructives ou récréatives.
Les récits, littéraires comme audiovisuels, multiplient les exemples de personnages de jeunes lectrices, dont l’identité se définit ou même se résume à ce rapport privilégié aux livres et au savoir. Certaines sont d’ailleurs passées à la postérité pour cela, comme Jo March, Hermione ou Matilda, et incarnent à elles seules ce motif littéraire de « la fille qui lit ».
Loin d’être anodin, le fait qu’un personnage féminin lise, souvent avec plaisir et régularité, joue un rôle narratif essentiel dans ces œuvres, où les héroïnes utilisent leurs lectures pour dynamiser le récit et venir à bout de périls variés, selon l’idée « scientia potentia est ». Car les filles lisent aussi autre chose que des romans et des contes, et emploient ce goût éclectique pour s’émanciper, aider leurs amis ou même sauver le monde.
Ce numéro des Cahiers Robinson s’intéresse au motif de la lectrice, qu’il s’agisse de fillettes ou de jeunes femmes. Les articles croisent les disciplines et interrogent le rapport de ces personnages aux livres, qu’il soit naturel ou contraint, favorisé ou contrarié, et la façon dont il forge leur identité et caractérise leur héroïsme.