Beethoven, un encombrant génie
Une histoire culturelle des mythes beethoveniens à l’occasion du 250e anniversaire de la naissance du compositeur.
Éditeur : Éditions universitaires de Dijon
1ére édition
Collection : Musiques
Thème : Arts - esthétique
Auteur(s) : Francfort Didier
Langue : Français
Paru le 10/09/2020
Prix TTC : 12,00€
EAN : 9782364413641
ISBN : 978-2-36441-3641
Dimensions : 150x230 mm.
Nombre de pages : 110
En moins de cinquante ans d’activité créatrice, Beethoven a laissé une œuvre considérable qui a déjà été l’objet d’études, de monographies, de synthèses, de biographies exhaustives et d’analyses musicales. Toute sa musique a été sans vergogne « enrôlée » (Estebán Buch), comme étant l’expression de l’identité culturelle allemande ou celle d’un humanisme universel et progressiste. Cependant, on ne se situe pas de la même façon comme mélomane dans le champ social lorsque l’on aime les derniers quatuors de Beethoven ou sa Cinquième Symphonie. Cet ouvrage, en ne cherchant pas à opposer des œuvres mineures et des œuvres majeures ni, de façon générale, ce qui relève des musiques populaires et des musiques savantes, propose ainsi une histoire culturelle des appropriations, des passions et des mythes beethoveniens. Cette analyse s’intéresse au Beethoven des films grand public, des publicités, des dessins animés, et cherche ce que signifie le Beethoven de films de Kubrick ou de Walt Disney avant de retrouver celui des salles de concert, des conservatoires et des commémorations officielles.
Cet ouvrage évoque la figure «mythique» de Beethoven aussi bien au cinéma (en tant que «personnage» ou bien sous l’angle de sa musique) que dans la chanson. Il propose ainsi une histoire culturelle des appropriations, des passions et des mythes beethoveniens car chacune et chacun pourrait dire que sa perception d’une pièce composée par Beethoven dépend des conditions particulières dans lesquelles il ou elle l’a entendue pour la première fois. Ainsi la figure écrasante du grand compositeur se retrouve démultipliée en une série de figures moins imposantes, plus singulières mais aussi plus proches de l’histoire quotidienne des individus replacés dans leur société. S’esquisse ainsi une série de micro-histoires de l’écoute. Le rapport individuel à l’œuvre est ainsi l’objet complexe d’une histoire des recompositions successives d’un mythe beethovenien qui passe par des constructions de récits, d’images mais aussi par des pratiques musicales.