Une Afrique des convoitises foncières. Regards croisés depuis le Mali
La question foncière nourrit depuis 50 ans un dense champ d’étude sur le continent africain. Cet ouvrage en rappelle les légitimités foisonnantes sur fond de pluralisme juridique, d’enjeux multiples pour sécuriser les droits et les transactions.
Éditeur : Presses universitaires du Midi
1ére édition
Collection : Cahiers Afriques - vol.31
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Sous la direction de : Bertrand Monique
Langue : Français
34 illustration(s) N&B
Paru le 04/03/2021
Prix TTC : 25,00€
EAN : 9782810707164
ISBN : 978-2-8107-0716-4
Dimensions : 160x240 mm.
Nombre de pages : 294
Fait social total, nœud gordien de nombreux projets de développement, la question foncière nourrit depuis 50 ans un dense champ d’étude sur le continent africain. L’ouvrage en rappelle les légitimités foisonnantes sur fond de pluralisme juridique, d’enjeux multiples pour sécuriser les droits et les transactions.
La pression foncière est partout ressentie, du fait d’un accroissement démographique et d’un étalement urbain spectaculaires. Paysans dépossédés, dépositaires coutumiers, bénéficiaires de droits de passage, agents des administrations domaniales, citadins en quête de logement, investisseurs immobiliers… toutes les composantes des sociétés se montrent préoccupées par le contrôle de la rente foncière, l’encombrement judiciaire que provoquent des conflits en nombre, ou la délivrance spéculative de titres depuis les villes. Ces convoitises déplacent les lignes du pouvoir local et de l’exclusion économique, rappelant d’autres processus d’accaparement foncier dans le monde. Il s’agit d’en décrire les acteurs et concurrences, l’écho politique de ces logiques endogènes, sans s’arrêter aux transactions menées à grande échelle par des capitaux internationaux.
Fait social total, nœud gordien de nombreux projets de développement, la question foncière nourrit depuis 50 ans un dense champ d’étude sur le continent africain. Cet ouvrage en rappelle les légitimités foisonnantes sur fond de pluralisme juridique, d’enjeux multiples pour sécuriser les droits et les transactions. Il s’agit d’en décrire les acteurs et concurrences, l’écho politique de ces logiques endogènes, sans s’arrêter aux transactions menées à grande échelle par des capitaux internationaux.