Un monde de couleurs
Représentations chromatiques au XVIIIe siècle
Ce numéro de la revue Lumières a pour thématique l’univers coloré du XVIIIe siècle et prolonge le numéro 36 ( Couleurs et identités XVIIIe siècle) en s’intéressant aux représentations scientifiques et artistiques des couleurs au XVIIIe siècle
Éditeur : Presses universitaires de Bordeaux
1ére édition
Collection : Lumières
Thème : Arts - esthétique et Histoire - géographie - archéologie
Sous la direction de : Gaillard Aurélia, Guichard Charlotte
Langue :
Paru le 13/11/2024
Prix TTC : 20,00€
EAN : 9791030011111
Dimensions : 160 x 240 mm.
Nombre de pages : 180
Ce numéro de la revue Lumières a pour thématique l’univers coloré du XVIIIe siècle et prolonge le numéro 36 ( Couleurs et identités XVIIIe siècle) en s’intéressant aux représentations scientifiques et artistiques des couleurs au XVIIIe siècle
Le long dix-huitième siècle s’est passionné pour la représentation diagrammatique des couleurs. Leur multiplication dans la vie quotidienne et l’univers mental des Lumières s’est accompagnée de nombreux modes de figurations chromatiques visant, dans un contexte de profondes transformations, à discipliner et maîtriser ces nouvelles sensations visuelles : des figures géométriques, tables, cercles, pyramides, sphères, de Newton à Goethe, mais aussi des catalogues, des nuanciers et des palettes. Plus large que les seules représentations diagrammatiques, l’intérêt pour la figuration visuelle de la couleur s’inscrit tout au long du dix-huitième siècle dans des expérimentations savantes, esthétiques et commerciales. Celles-ci manifestent le nouveau désir de couleurs dans l’univers de la consommation et du capitalisme commercial des Lumières ainsi qu’une réflexion sur la classification des couleurs qui déborde la philosophie naturelle pour affecter l’art des artistes et artisans (peintres, teinturiers des manufactures), les pratiques des industriels.
Le présent numéro examine quelques-unes de ces nouvelles représentations chromatiques dans une approche transversale en les interrogeant depuis les mondes de l’art, de l’artisanat et ceux de la science : les gestes de classification, de figuration et d’inventaire s’y révèlent indissociables d’une philosophie du sensible, d’une expérience sensible et même sensuelle.