Tracer sa voix
Une ethnocritique du cycle indochinois de Marguerite Duras
Une analyse de la poétique culturelle dans les quatre romans du cycle indochinois de Marguerite Duras
Éditeur : Éditions de l'Université de Lorraine
1ére édition
Collection : Langue, textes, littératures
Thème : Lettres - linguistique
Auteur(s) : Kocevar Savannah
Langue :
Paru le 21/11/2023
Prix TTC : 19,00€
EAN : 9782384510368
Dimensions : 160 x 240 mm.
Nombre de pages : 192
Cet ouvrage rend compte d’une lecture novatrice de l’œuvre de Marguerite Duras. Il analyse la poétique culturelle à l’œuvre dans les quatre romans du cycle indochinois : Un barrage contre le Pacifique (1950), L’Éden Cinéma (1977), L’Amant (prix Goncourt 1984) et L’Amant de la Chine du Nord (1991) qui suivent un fil narratif inspiré de l’enfance de Marguerite Duras, marqué par la réminiscence des mêmes thèmes et motifs.
En croisant l’anthropologie du symbolique et la poétique des textes, Savannah Kocevar interroge l’expression d’une culture plurielle, met en lumière un lien prééminent entre le rite (de passage) et le récit durassien et lit à cette aune originale les trajectoires des personnages, en particulier celui de la « jeune fille ». Plus encore, ce livre montre que ces enjeux initiatiques concernent la narratrice en tant que projection fictionnelle de l’autrice et que le rapport entre, d’une part, l’oralité et le corps, et, d’autre part, la culture écrite, constitue une clé majeure de l’œuvre durassienne et permet de porter un regard inédit non seulement sur cette œuvre mais aussi, plus largement, sur les processus de création, notamment au féminin.
Savannah Kocevar est docteure en langue et littérature françaises et membre temporaire du Centre de recherche sur les médiations (Université de Lorraine). Ses travaux portent principalement sur l’imaginaire culturel des textes et l’écriture féminine.
Cet ouvrage rend compte d’une lecture novatrice de l’œuvre de Marguerite Duras. Il analyse la poétique culturelle à l’œuvre dans les quatre romans du cycle indochinois : Un barrage contre le Pacifique (1950), L’Éden Cinéma (1977), L’Amant (prix Goncourt 1984) et L’Amant de la Chine du Nord (1991) qui suivent un fil narratif inspiré de l’enfance de Marguerite Duras, marqué par la réminiscence des mêmes thèmes et motifs.
En croisant l’anthropologie du symbolique et la poétique des textes, Savannah Kocevar interroge l’expression d’une culture plurielle, met en lumière un lien prééminent entre le rite (de passage) et le récit durassien et lit à cette aune originale les trajectoires des personnages, en particulier celui de la « jeune fille ». Plus encore, ce livre montre que ces enjeux initiatiques concernent la narratrice en tant que projection fictionnelle de l’autrice et que le rapport entre, d’une part, l’oralité et le corps, et, d’autre part, la culture écrite, constitue une clé majeure de l’œuvre durassienne et permet de porter un regard inédit non seulement sur cette œuvre mais aussi, plus largement, sur les processus de création, notamment au féminin.