Pouvoir(s) des femmes, femmes de pouvoir

Les études réunies dans ce volume témoignent de l’hommage de leurs auteurs à leur collègue et amie Théa Picquet et de la reconnaissance du laboratoire au sein duquel elle a réalisé ses recherches, le Centre Aixois d’Études Romanes (CAER). Si la thématique, “Pouvoir(s) des femmes, femmes au pouvoir”, n’est pas sans lien avec sa trajectoire universitaire, ce choix illustre la volonté d’orienter la réflexion collective vers un ensemble de questionnements dont on s’accorde à considérer l’acuité, tant dans la pratique des sciences humaines et sociales, que dans la société dans son ensemble, sur la construction des imaginaires et des représentations de la puissance féminine, ainsi que sur la place des femmes dans les structures de pouvoir. Les travaux présentés ici, conduits depuis des sources et selon des méthodologies différentes, – études littéraires et artistiques, ou bien historiques –, portent sur une diversité d’aires géographiques et culturelles – péninsules ibérique et italienne et Amérique latine –, et embrassent un arc chronologique large, du Moyen Âge à l’époque contemporaine. Le volume est organisé en deux parties. La première est consacrée aux imaginaires, la seconde aux réalités historiques ; les deux sont ordonnées de façon chronologique. L’ensemble permet ainsi de saisir les liens qui se tissent entre les productions de l’esprit et les structures humaines, les transmissions entre les époques ainsi que les transferts entre aires culturelles et géographiques.

Les travaux présentés ici interrogent la construction des imaginaires et des représentations de la puissance féminine, ainsi que la place des femmes dans les structures de pouvoir. Conduites depuis des sources et selon des méthodologies différentes, – études littéraires et artistiques, ou bien historiques –, les contributions portent sur une diversité d’aires géographiques et culturelles – Italie, Espagne et Amérique latine –, et embrassent un arc chronologique large, du Moyen Âge à l’époque contemporaine, permettant ainsi de saisir les liens entre les productions de l’esprit et les structures humaines ainsi que les transferts entre aires culturelles et géographiques.