Marie Taglioni

Marie Taglioni était une star du ballet romantique, mais aucune monographie historique ne lui a été pleinement consacrée. Cet ouvrage étudie les mythes élaborés autour d’elle et présente ses différents visages : artiste, femme d’affaires et mondaine.

Marie Taglioni (1804-1884) était une véritable star du ballet romantique. Son nom est associé à un ballet, La Sylphide (1832), et à l’avènement de la technique des pointes. En dépit de sa célébrité, aucune étude de synthèse ne lui été pleinement consacrée. Une telle recherche apparaît alors comme nécessaire dans l’historiographie florissante du ballet romantique et du vedettariat.

Cette monographie relève à la fois de l’histoire culturelle de la danse et de l’histoire des femmes artistes. Elle cherche à rompre avec le caractère hagiographique que prennent certaines biographies de danseurs et danseuses romantiques. Marie Taglioni est considérée à la fois comme une grande ballerine à l’origine d’un nouveau style de danse, comme une vedette suscitant l’admiration du public au-delà du théâtre, et comme une femme d’affaires gérant sa carrière grâce à un solide réseau. Son parcours et sa postérité sont envisagés de manière chronologique, avec une attention aussi bien portée aux mythes dont elle est l’objet qu’aux aspects pratiques de sa carrière européenne.

L’originalité de cet ouvrage est donc bien de présenter la pluralité des visages de l’artiste, à la fois sur scène et hors scène. Il vient combler un vide dans la recherche actuelle et se proposer comme base à de futures recherches.

Marie Taglioni (1804-1884) était une véritable star. Son nom est associé à un rôle, La Sylphide (1832), à la danse sur pointes, et au ballet romantique. Cette étude retrace le parcours européen de la danseuse en analysant les mythes qui s’élaborent autour d’elle, de l’enfant prodige au modèle indépassable. Mais, derrière la gracieuse Sylphide, se cache une femme d’affaires, gérant sa carrière grâce à un solide réseau. Cet ouvrage offre une contribution originale à l’histoire de la danse et des femmes, en ce qu’il souligne la pluralité des visages de l’artiste, tant sur scène que hors scène.