Lettres berlinoises du petit-fils de Diderot à ses parents (1800-1801)
Lettres inédites du petit-fils de Diderot, Denis-Simon de Vandeul, en mission diplomatique à Berlin, entre 1800 et 1801.
Éditeur : Sorbonne université Presses
1ére édition
Collection : Imago Mundi
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Auteur(s) : Caroillon de Vandeul Denis-Simon et Moureau François (édition et commentaire)
Langue :
Paru le 15/04/2021
Prix TTC : 22,00€
EAN : 9791023106961
ISBN : 979-10-231-0696-1
Dimensions : 160x240 mm.
Nombre de pages : 270
Les 127 lettres inédites présentées dans ce volume furent écrites en Allemagne, et à Berlin pour l’essentiel, par Denis-Simon de Vandeul, secrétaire de l’ambassade de France en Prusse, entre 1800 et 1801. Elles étaient adressées à ses parents, Abel et Angélique de Vandeul, née Diderot. Conservées dans les archives familiale, puis confiées pour étude aux Archives départementales de la Haute-Marne, dont Diderot était originaire, elles furent copiées en 1917 par le conservateur Pierre Gautier, qui mourut au champ d’honneur. Si les originaux ont disparu, c’est ici la copie, aujourd’hui en mains privées, qui est publiée.
À travers ses lettres, Vandeul dessine le tableau des salons berlinois, où évoluent l’intelligentsia liée à l’esprit de Weimar, comme les Humboldt, et les artistes, tel Félix Mendelsshon-Bartholdy. Si les lettres à son père, important industriel manufacturier, nous informe sur la technologie locale et sur l’économie européenne au temps où s’achèvent peu à peu les guerres révolutionnaires, celles à sa mère, qui tient à Paris un important salon littéraire, décrivent la construction d’un nouvel ordre culturel international au soir de la Révolution. Bien évidemment, Diderot, dont la construction mémorielle s’élabore alors, y est un personnage obsédant qui préside au contenu de nombreux passages.
À travers de ces 127 lettres inédites, Denis-Simon de Vandeul dessine le tableau des salons berlinois. Si les lettres à son père, important industriel manufacturier, nous informe sur la technologie locale et sur l’économie européenne au temps où s’achèvent peu à peu les guerres révolutionnaires, celles à sa mère, qui tient à Paris un important salon littéraire, décrivent la construction d’un nouvel ordre culturel international au soir de la Révolution. Diderot, dont la construction mémorielle s’élabore alors, y est un personnage obsédant qui préside au contenu de nombreux passages.