Les vertus, les mœurs et les manières
Les comtes de Ségur-Cabanac et Bordeaux (1655-1888)
La maison de Ségur-Cabanac a plus d’un mérite à faire valoir à l’attention des historiens du Bordelais. Cette branche cadette de la famille de Ségur s’enracine au XVIe siècle au sud de Bordeaux, en passe de devenir la seconde ville du royaume.
Éditeur : Presses universitaires de Bordeaux
1ére édition
Collection : Hors collection
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Auteur(s) : Méric Jean-Pierre
Langue : Français
14 illustration(s) N&B
40 illustration(s) couleur
Paru le 12/01/2022
Prix TTC : 34,00€
EAN : 9791030005004
ISBN : 979-10-300-0500-4
Dimensions : 160x240 mm.
Nombre de pages : 458
Souvent victime de confusions grossières avec les Ségur de Francs, et de
l’extinction de sa lignée en Gironde au milieu du XIXe siècle, la maison de
Ségur-Cabanac a pourtant plus d’un mérite à faire valoir à l’attention des
historiens du Bordelais. Enracinée au XVIe siècle dans la seigneurie de Cabanac
(située au sud de Bordeaux), cette branche cadette de la foisonnante famille de
Ségur gère aussi bien ses destinées matrimoniales que ses carrières militaires
ainsi qu’un imposant patrimoine foncier. De 1704 à 1771, trois générations de
comtes occupent la charge de lieutenant de maire de Bordeaux, en passe de
devenir la seconde ville du royaume. D’où vient que, malgré une tentation
parisienne de quelques années au milieu du XVIIIe siècle, leur présence à la
cour se borne à leurs quartiers de commandement chez les Gendarmes de la
Garde du roi ? Le choix de « la douceur de vivre » sur les rives de la rivière
aux vignobles, sans doute.
Souvent victime de confusions grossières avec les Ségur de Francs, la maison de Ségur-Cabanac a pourtant plus d’un mérite à faire valoir à l’attention des historiens du Bordelais. Enracinée au XVIe siècle dans la seigneurie de Cabanac, cette branche cadette de la famille de Ségur gère aussi bien ses destinées matrimoniales que ses carrières militaires ainsi qu’un imposant patrimoine foncier. Trois générations de comtes occupent la charge de lieutenant de maire de Bordeaux, en passe de devenir la seconde ville du royaume. Malgré une tentation parisienne de quelques années au milieu du XVIIIe siècle, leur présence à la cour se borne à leurs quartiers de commandement chez les Gendarmes de la Garde du roi.