Les peintres de la première guerre mondiale
Artistes, puissance publique et construction de la mémoir
Des milliers d’œuvres d’art ont vu le jour pendant la Grande Guerre. Dans quelles conditions ont-elles été créées ? pour quels usages et à quelles fins ? Comment ont-elles contribué à forger les mémoires nationales ?
Éditeur : Sorbonne université Presses
1ére édition
Collection : Mondes contemporains
Thème : Arts - esthétique et Histoire - géographie - archéologie
Sous la direction de : Bruneau-Rumsey Anne Pascale, Letalleur-Sommer Séverine
Langue : Français
200 illustration(s) couleur
Paru le 02/09/2024
Prix TTC : 38,00€
EAN : 9791023106084
Dimensions : 221 x 221 mm.
Nombre de pages : 440
Des milliers d’œuvres d’art ont vu le jour pendant la Grande Guerre. Dans quelles conditions ont-elles été créées ? pour quels usages et à quelles fins ? Comment ont-elles contribué à forger les mémoires nationales ?
Des milliers d’œuvres d’art ont vu le jour pendant la première guerre mondiale et dans l’immédiat après-guerre. À travers elles, les artistes des pays belligérants ont représenté le conflit sous ses aspects les plus divers. Dans quelles conditions furent-elles créées ? À quels publics et quels usages étaient-elles destinées ? Comment ces réalisations ont-elles pu contribuer à forger les mémoires nationales ? Très tôt considérées par la critique anglo-saxonne comme formant un corpus spécifique, elles ont mis plus longtemps à être prises en compte en tant que telles en France, en Allemagne, ou ailleurs.
Rédigé par des spécialistes internationaux de l’art de la Grande Guerre, cet ouvrage pose les jalons d’une histoire comparative de ces productions, qui prend en compte des contextes particuliers de leur création et de leur réception.
À quelles motivations les artistes (combattants ou demeurés à l’arrière, peintres missionnés au front, correspondants de presse) obéirent-ils ? Comment le travail de peintres issus des avant-gardes parvint-il à s’accorder à certaines des finalités qui furent assignées aux œuvres – usages documentaires, participation à la propagande ou à la diplomatie culturelle, à la construction mémorielle, à la reconstruction ? Comment se conjuguèrent les rôles joués par l’État, les réseaux privés et les musées ?
Édouard Vuillard, Félix Vallotton, Maurice Denis, Paul Nash, C.R.W. Nevinson, Wyndham Lewis, Stanley Spencer, Henry Tonks, Achille van Sassenbrouck, A.Y. Jackson, Käthe Kollwitz, Egon Schiele, Otto Dix : la plupart de ceux dont il est question ici sont issus des courants modernes ou d’avant-garde. Leurs œuvres rendent compte d’une expérience qui ne fut pas seulement celle des combats, mais aussi celle de l’arrière, du deuil, de la reconstruction, physique, psychique et sociale, de la protestation, et enfin, de l’innovation artistique.
Des milliers d’œuvres d’art ont vu le jour pendant la première guerre mondiale. Dans quelles conditions ces œuvres ont-elles été créées, pour quels usages et à quelles fins ? Comment ont-elles contribué à forger les mémoires nationales ? Richement illustré, ce livre aborde la peinture de la Grande Guerre selon une perspective nouvelle, internationale et comparative, où l’accent est mis sur les contextes institutionnels et les politiques culturelles aussi bien que sur l’engagement esthétique d’artistes pour beaucoup issus des courants modernes et d’avant-garde (Édouard Vuillard, Maurice Denis, Félix Vallotton, Käthe Kollwitz, Paul Nash, Wyndham Lewis, C.R.W. Nevinson, Egon Schiele, Otto Dix, etc…)