L’âge de l’argent
Mines, société et pouvoirs en Languedoc médiéval
Ce livre traite d’une production majeure au Moyen Âge, celle des métaux argentifères. À partir de l’étude des espaces miniers languedociens, il reconstitue son organisation sociale et technique, tout en questionnant ses liens avec les pouvoirs.
Éditeur : Presses universitaires de Provence
1ére édition
Collection : Archéologies méditerranéennes série BIAMA
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Auteur(s) : Minvielle Larousse Nicolas
Langue : Français
Paru le 28/03/2023
Prix TTC : 35,00€
EAN : 9791032004487
Dimensions : 220 x 270 mm.
Nombre de pages : 350
Un Âge de l’argent. Ainsi pourrait-on qualifier une large moitié du Moyen Âge occidental, située entre les VIIIe et XIIIe siècles. Fondé sur l’épuisement des ressources aurifères antiques, il s’est dessiné avec l’adoption d’un quasi-monométallisme d’argent dans ses systèmes monétaires et par les usages abondants et diversifiés des métaux contenus dans les minerais exploités, tels que le plomb et le cuivre. À l’origine de cette prédominance, les mines et leurs ateliers qui ont essaimé dans les massifs occidentaux, à la confluence de ceux qui travaillaient, de ceux qui exploitaient et de ceux qui dominaient. Pour explorer les espaces, les acteurs et les rythmes de la production argentifère, ce livre se fonde sur des entreprises languedociennes, actives sur une large bordure méridionale du Massif central. En mobilisant les sources écrites, les vestiges archéologiques et en faisant la part belle aux géographies de l’une des principales régions médiévales pourvoyeuses de métaux précieux, il propose un voyage multi-scalaire en faisant dialoguer, dans un long Moyen Âge, normes et pratiques, techniques et société, exploitation et domination des espaces.
Cet ouvrage propose une étude d’histoire et d’archéologie de l’exploitation des minerais argentifères du Languedoc médiéval. Son principal objectif est de mettre en évidence l’organisation et l’encadrement du processus de production des métaux qu’ils contiennent. Les entreprises qui le portent sont ainsi analysées dans une approche d’histoire et d’archéologie sociales des techniques, dans le but d’articuler le déroulement du processus de production avec l’organisation du travail et de questionner les liens qu’elles entretenaient avec les pouvoirs.