Fictions morales à la fin du XVIIIe siècle
Traduction, diffusion, réception à l’échelle européenne
Seconde moitié du XVIIIe siècle, les nombreuses adaptations, réécritures et traductions des fictions morales francophones et germanophones, diffusées jusqu’en Russie, témoignent de l’émergence d’une véritable Europe de l’éducation.
Éditeur : Presses universitaires de Provence
1ére édition
Revue : Cahiers d'Etudes germaniques - N°
Thème : Lettres - linguistique
Sous la direction de : Craïs Alexa, Fourgnaud Magali, Leyh Valérie
Langue :
Paru le 12/04/2022
Prix TTC : 15,00€
EAN : 9791032003671
ISBN : 979-1-03200-367-1
Dimensions : 160x240 mm.
Nombre de pages : 200
Cet ouvrage étudie les différentes modalités de transferts culturels dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, précisément dans le domaine des fictions morales, à savoir les contes, anecdotes, drames, historiettes, etc. à visée plus ou moins didactique. Par rapport aux recherches qui l’ont précédé, ce volume met l’accent sur la diversité des rôles qu’ont pu avoir les auteurs et autrices de fictions morales (également éditeurs, éducateurs, traducteurs,…) et sur la complémentarité de leurs missions. La réflexion théorique s’appuie en outre sur l’étude de cas précis de traductions et d’adaptations, notamment sur les réécritures des contes moraux de Marmontel en Allemagne. Il élargit le questionnement sur le rôle des médiateurs et sur les modalités de réception de ces textes à la Russie et au XIXe siècle. L’originalité est double : d’une part, mettre en évidence les liens indissolubles entre la littérature pour adultes et celle pour la jeunesse, d’autre part, approfondir l’étude de multiples transferts culturels entre la France, l’Allemagne et la Russie, permettant ainsi de (re)découvrir des auteurs et autrices moins connus, comme par exemple Sophie Eleonore von Titzenhofer et Joséphine de Monbart.
Seconde moitié du XVIIIe siècle, la multitude des adaptations, réécritures et traductions de fictions morales de part et d’autre du Rhin, et leur diffusion jusqu’en Russie, témoignent de l’ébullition intellectuelle de l’époque et de l’émergence d’une Europe de l’éducation, qui puise ses fondements dans le cosmopolitisme et l’universalisme. On met en évidence ici la complémentarité des rôles des écrivains francophones et germanophones et la porosité de la frontière entre la littérature pour adultes et celle destinée à la jeunesse. On découvre aussi des auteurs moins connus, comme Sophie Eleonore von Titzenhofer ou Joséphine de Monbart.