
Études sémitiques
Mélanges rassemblés à la mémoire de Philippe Cassuto
L’ouvrage renouvelle les perspectives scientifiques en lien avec trois thèmes que sont les études hébraïques et bibliques, les études historiques et judaïques et les études linguistiques des langues sémitiques dont l’hébreu et l’arabe.
Éditeur : Presses universitaires de Provence
1ére édition
Collection : Héritages méditerranéens
Thème : Lettres - linguistique
Sous la direction de : Attia Élodie, Sartori Manuel
Langue : Français
Paru le 27/06/2023
Prix TTC : 35,00€
EAN : 9791032004647
Dimensions : 160 x 240 mm.
Nombre de pages : 400
Dans cet ouvrage, les études hébraïques et bibliques revivifient les approches du judaïsme en apportant un regard nouveau sur les questions de l’athéisme, de l’herméneutique, de la massore et des stratégies scripturaires de la Bible ; les études historiques interrogent la place des Juifs dans les sociétés d’hier et d’aujourd’hui et abordent le Moyen-Orient antique, moderne et contemporain ; enfin, les études linguistiques traitent de la place de l’hébreu et du berbère dans l’université française et abordent plusieurs questions liées aux langues sémitiques dont l’arabe.
Cet ouvrage, à la mémoire du grand spécialiste de la massore et de la grammaire hébraïque que fut Philippe Cassuto (1959-2020), trop tôt disparu, rassemble les travaux d’enseignants-chercheurs autours de trois thèmes dont ils sont tous des spécialistes reconnus. Les études hébraïques et bibliques, tout d’abord, explorent, au sein du judaïsme, les questions de l’athéisme, d’herméneutique de la virilité, de la pluralité de la massore, de même que les techniques d’émendation textuelles dans la bible hébraïque avant de porter un regard nouveau sur la narration biblique. Suivent des études historiques qui, pour moitié, interrogent le rapport entretenu par les Juifs et les communautés dans lesquelles ils évoluèrent, aussi bien au Moyen Âge en pays arabes ou en Arménie, qu’au XXe siècle dans l’Espagne catholique, et, pour l’autre moitié, traitent du corps en Mésopotamie antique, de la constitution d’une assemblée provinciale dans l’Égypte du XIXe siècle et de l’enseignement des sciences militaires au Soudan au XXIe siècle. Enfin, des études linguistiques viennent rappeler la place qu’occupent dans l’université française aussi bien l’hébreu que le berbère, abordent les langues iraniennes anciennes en rapport avec l’araméen, traitent de la diversité des expressions du futur en persan contemporain, présentent une réflexion sur la pertinence de la flexion désinentielle en arabe classique, et se penchent sur les néologismes populaires issus du Printemps arabe.