Edouard Glissant, l’éclat et l’obscur
Le colloque international « Édouard Glissant : l’éclat et l’obscur » (2018) fut le premier organisé en Martinique pour célébrer l’écrivain en sa terre natale. Les organisateurs du colloque, Dominique Aurélia, Jean-Pierre Sainton et Alexandre Leupin ont voulu, à travers ce volume, épouser l’esprit d’une œuvre qui s’est, dès l’origine, ouverte au monde et à la poésie.
Éditeur : Presses universitaires des Antilles
1ére édition
Collection : Ecrivains de la Caraïbe
Thème : Lettres - linguistique
Auteur(s) : Leupin Alexandre et Sainton Jean-Pierre
Langue :
33 illustration(s) couleur
Paru le 05/11/2020
Prix TTC : 25,00€
EAN : 9791095177067
ISBN : 979-1-09517-706-7
Dimensions : 155x235 mm.
Nombre de pages : 480
Au Diamant, face à la mer, Victor Anicet dit la signifiance de la tombe d’Édouard Glissant ; au morne Bezaudin, Josette Massolin se couche pour embrasser et bénir la terre où l’écrivain naquit. Le cercle de la vie et de la mort semble se clore, mais c’est seulement pour un instant. Car rien n’est vrai, tout est vivant, la mort n’est qu’une éclipse mensongère : l’œuvre vit intensément. Pour en témoigner, une centaine de critiques, d’intellectuels, de philosophes se sont réunis au campus de Schœlcher en mars 2018, autour du thème « Édouard Glissant : l’éclat et l’obscur ». Ce colloque international fut le premier jamais organisé en Martinique pour célébrer l’écrivain en sa terre natale. Toutes les disciplines furent représentées épousant l’esprit d’une œuvre qui ne s’est jamais confinée dans les ghettos académiques et génériques, mais s’est, dès l’origine, ouverte au monde et à la poésie, dans une admirable fusion. Les organisateurs du colloque, Dominique Aurélia, Jean-Pierre Sainton et Alexandre Leupin ont voulu, à travers ce volume, ancrer définitivement Edouard Glissant dans le sable ardent de son pays.
Le colloque international « Édouard Glissant : l’éclat et l’obscur » fut le premier jamais organisé en Martinique pour célébrer l’écrivain en sa terre natale. Comment revenir au terroir contraint de l’île après avoir arpenté toutes les terres libres auxquelles avait conduit le débordement fécondant de ses eaux? Il y aurait quelque chose de l’ordre de la mauvaise mesure. Mais ici, c’est une île, qui comprend le monde. L’un et l’ailleurs y sont présents. Il convenait de les nouer en épousant l’esprit d’une œuvre qui s’est, dès l’origine, ouverte au monde et à la poésie, dans une admirable fusion.