Dupuytren
ou le musée des maladies
Créé en 1835, le musée Dupuytren, musée de l’école de Médecine, conserve un intérêt remarquable, et ce de multiples points de vue, à commencer par sa dimension patrimoniale et l’imaginaire qui s’y est attaché.
Éditeur : Sorbonne université Presses
1ére édition
Thème : Arts - esthétique
Sous la direction de : Cheminaud Julie, Crignon Claire, Jeanne Christel (Photographies de)
Langue :
170 illustration(s) couleur
Paru le 21/02/2023
Prix TTC : 35,00€
EAN : 9791023106749
Dimensions : 210 x 280 mm.
Nombre de pages : 400
Créé en 1835, le musée Dupuytren a fermé ses portes en 2016. Ce musée d’anatomie pathologique a très vite acquis une grande célébrité au xixe, excédant sa destination première d’établissement et de diffusion des connaissances médicales. Au xxe siècle, sa valeur scientifique décline, et comme pour la plupart des musées d’anatomie, la majorité de ses visiteurs est constituée de curieux, d’artistes, et de quelques chercheurs en histoire des sciences. La collection conserve pourtant un intérêt remarquable, et ce de multiples points de vue, à commencer par sa dimension patrimoniale et l’imaginaire qui s’y est attaché.
Cet ouvrage propose ainsi un regard pluridisciplinaire sur le musée Dupuytren, croisant une approche historique, épistémologique, philosophique et esthétique. Comment une telle collection, qui rassemble des spécimens anatomiques (restes humains et moulages), des instruments scientifiques, des œuvres d’art (peintures, gravures, photographies), mais aussi une bibliothèque, constitue-t-elle un matériau de choix pour étudier la manière dont médecins, artistes, philosophes, mais encore chirurgiens, médecins militaires, sages-femmes, écrivains, et plus généralement amateurs d’art ou de science dialoguent et s’affrontent depuis le xixe siècle autour des collections anatomiques et de l’étude des maladies ? Il interroge aussi le rôle que peut jouer un musée des maladies ainsi que la conservation des pathologies du passé dans la prévention et l’anticipation des maladies à venir.
Créé en 1835, le musée Dupuytren a fermé ses portes en 2016. Ce musée d’anatomie pathologique a très vite acquis une grande célébrité au xixe, excédant sa destination première d’établissement et de diffusion des connaissances médicales. Au xxe siècle, sa valeur scientifique décline, et comme pour la plupart des musées d’anatomie, la majorité de ses visiteurs est constituée de curieux, d’artistes, et de quelques chercheurs en histoire des sciences. La collection conserve pourtant un intérêt remarquable, et ce de multiples points de vue, à commencer par sa dimension patrimoniale et l’imaginaire qui s’y est attaché.
Cet ouvrage propose ainsi un regard pluridisciplinaire sur le musée Dupuytren, croisant une approche historique, épistémologique, philosophique et esthétique. Comment une telle collection, qui rassemble des spécimens anatomiques (restes humains et moulages), des instruments scientifiques, des œuvres d’art (peintures, gravures, photographies), mais aussi une bibliothèque, constitue-t-elle un matériau de choix pour étudier la manière dont médecins, artistes, philosophes, mais encore chirurgiens, médecins militaires, sages-femmes, écrivains, et plus généralement amateurs d’art ou de science dialoguent et s’affrontent depuis le xixe siècle autour des collections anatomiques et de l’étude des maladies ? Il interroge aussi le rôle que peut jouer un musée des maladies ainsi que la conservation des pathologies du passé dans la prévention et l’anticipation des maladies à venir.