Théorie délibérative des valeurs
De la valeur travail à un travail sur les valeurs
Cet ouvrage propose une théorie démocratique des valeurs. Rouvrir le débat sur les valeurs, c’est résister aux injonctions du marché et de la conception libérale de la société. Ce faisant, il s’agit de passer de la valeur travail au travail sur les valeurs.
Éditeur : Presses universitaires de Provence
1ére édition
Collection : Travail et Gouvernance
Thème : Sciences humaines et sociales
Auteur(s) : Dacheux Éric et Goujon Daniel
Langue : Français
Paru le 25/09/2024
Prix TTC : 16,00€
EAN : 9791032005255
Dimensions : 159 x 239 mm.
Nombre de pages : 174
Cet ouvrage propose une théorie démocratique des valeurs. Rouvrir le débat sur les valeurs, c’est résister aux injonctions du marché et de la conception libérale de la société. Ce faisant, il s’agit de passer de la valeur travail au travail sur les valeurs.
« Tout ce qui a son prix est de peu de valeur », affirmait Nietzsche. Pourtant, aujourd’hui, tout se passe comme si la valeur économique résumait les valeurs de notre société pour être la seule mesure du bien-être. Cette domination nous place devant une triple crise : écologique, démocratique et économique. Écologique car la valeur économique ne permet pas de prendre en compte la complexité du vivant. Démocratique car les débats politiques sont soumis aux lois de la valeur économique ce qui oriente le débat, légitime les inégalités et interdit une remise en cause radicale du mode de vie. Économique parce que la création de valeur repose aujourd’hui encore sur le besoin d’une croissance infinie sur une planète finie. Ainsi, ouvrir le débat sur les valeurs, c’est se donner les moyens de penser le monde de demain. Un monde écologique nécessite de passer de la suprématie de la valeur travail à un travail démocratique sur les valeurs. À condition cependant de sortir de nos démocraties représentatives à bout de souffle pour emprunter la voie de la participation et de la délibération. Dans cette perspective délibérative, il n’y a pas de valeur qui échappe au débat collectif : ce qui constitue le vivre ensemble est un choix de société. Ainsi, le bien-être n’est pas une affirmation universelle et intemporelle mais une interrogation permanente : à quoi tenons-nous ?