Sciences, techniques, pouvoirs et sociétés du XVe au XVIIIe siècle (Angleterre, France, Pays-Bas/Provinces-Unies et péninsule italienne)

Composé de six contributions inédites et d’une préface, cet ouvrage offre un large panorama des interactions entre les sciences et la société à l’époque moderne (XVIe-XVIIIe siècle) en France, en Angleterre, aux Pays-Bas et dans la péninsule italienne.

Composé de six contributions inédites et d’une préface, cet ouvrage offre un large panorama des interactions entre les sciences et la société à l’époque moderne. Sans occulter la question de l’innovation scientifique, le livre s’attache à mettre en valeur les modalités de constitution, d’exploitation (par la société, par les pouvoirs publics ou encore par des corps d’experts) mais aussi de réception des savoirs scientifiques et techniques aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Grâce à plusieurs cas d’études, pris chacun dans des champs différents (physique, médecine, astronomie, ingénierie, etc.) mais également à un questionnement historiographique permanent, s’esquisse ici une histoire globale, mobilisant tout à la fois histoire des sciences et des techniques mais également histoire institutionnelle, histoire politique ou encore histoire culturelle.

Le progrès technique est-il issu du seul esprit de scientifiques, ou le résultat d’un encouragement politique ? La « révolution scientifique » à l’œuvre entre le XVIe et le XVIIIe siècle donne lieu à un foisonnement sans précédent d’innovations scientifiques et techniques, mettant en scène un fructueux dialogue entre science(s) et pouvoir(s). L’ouvrage propose des mises au point historiographiques sur des thèmes encore peu explorés : débats autour de l’attraction magnétique, naissance de la médecine du travail, intervention royale dans la recherche d’une méthode de calcul des longitudes, ingénierie des aménagements portuaires…