
Scandales et Église à l’âge baroque
Théologie, jurisprudence et usages politiques de la notion de scandale dans l’Église catholique aux XVIIe et XVIIIe siècles
L’expression scandales ecclésiastiques qui, aujourd’hui, évoque des péchés sexuels et les silences de l’Église de Rome, a pu avoir, au cours des siècles passés, d’autres acceptions. Ce numéro observe le scandale dans l’Église baroque d’un point de vue théologique, juridique et politique.
Éditeur : Presses universitaires de Provence
1ére édition
Collection : Rives méditerranéennes
Thème : Religion
Sous la direction de : Borello Benedetta
Langue : français
Sortie prévue le 20/02/2025
Prix TTC : 15,00€
EAN : 9791032005460
Dimensions : 159 x 229 mm.
Nombre de pages : 202
L’expression scandales ecclésiastiques qui, aujourd’hui, évoque des péchés sexuels et les silences de l’Église de Rome, a pu avoir, au cours des siècles passés, d’autres acceptions. Ce numéro observe le scandale dans l’Église baroque d’un point de vue théologique, juridique et politique.
Les articles de ce numéro mettent la notion de scandale à l’épreuve de la théologie, de la diplomatie, de la politique et de la justice de l’Église de Rome à l’âge baroque. Le scandale, considéré comme obstacle sur la voie du salut du chrétien, joue un rôle fondamental dans le droit pénal canonique ; il fournit en même temps une perspective intéressante pour étudier le champ d’intervention de la Curie romaine et des monarchies européennes dans le domaine diplomatique, même en présence de conflits de la doctrine ; il désigne de manière différente le champ d’action, les prérogatives et les limites disciplinaires des juges ecclésiastiques du tribunal international de la Rote romaine et de deux tribunaux diocésains de l’Italie du Sud. Enfin, le préjudice découlant d’un comportement scandaleux peut priver les fidèles de la communauté du Venezuela des bergers nécessaires à administrer les sacrements, mais surtout, mettre en lumière les contradictions et les conflits mondiaux. La notion de scandale n’est pas restée figée au cours des siècles, mais a fait l’objet d’une série d’ajustements qui, à la suite des transformations des systèmes politiques, religieux et de justice, ont infléchi sa signification et son domaine d’application. Le risque qu’un scandale (réel ou présumé) vienne bouleverser de l’intérieur des communautés et des groupes de fidèles agit alors comme un révélateur de plusieurs aspects centraux du gouvernement de l’Église à l’époque baroque.