
Regards sur la mystique
A travers cent ans de la Revue des Sciences Religieuses
A travers une sélection de 14 articles sur 100 ans de parution de la Revue des Sciences Religieuses, introduits et mis en perspective par des théologiens d’aujourd’hui se dresse un tableau des débats que soulève la mystique entre participation et passivité, communication collective ou privée, portée universelle ou située.
Éditeur : Presses universitaires de Strasbourg
1ére édition
Collection : CERIT (Centre d'étude et de recherches interdisciplinaires en théologie)
Thème : Sciences humaines et sociales
Sous la direction de : Heyer René
Langue : Français
Paru le 20/04/2022
Prix TTC : 25,00€
EAN : 9782868207586
ISBN : 978-2-86820-758-6
Dimensions : 165 x 200 mm.
Nombre de pages : 326
Si la mystique a pu attirer ou inquiéter par les phénomènes extraordinaires qui lui font parfois cortège (visions, lévitation, stigmates, anorexie sainte…), elle n’est pas loin cependant de ce qui habite l’existence commune. Quand l’abbé Bremond affirme que « le couronnement de toute prière, c’est la contemplation mystique, au sens fort du mot », il entend que le règne de celle-ci commence petit – en toute prière. L’expérience en est certes toujours singulière, en sorte qu’on a pu croire qu’elle écartait les médiations : les autorités religieuses n’ont pu que rester prudentes devant ces manifestations, au risque de marginaliser le sentiment religieux qui s’y exprime. Le début du XXe siècle montre comment, alors que dominait une théologie de type rationnel et déductif, on a essayé de lui faire une place en en cherchant des témoignages chez les Pères, voire en littérature ou dans les arts. La Revue des sciences religieuses rend compte de ces efforts pendant ses premières années (elle a été fondée à l’Université de Strasbourg en 1921). Il faut quand même attendre la période postconciliaire pour que l’on passe à la thématisation de l’expérience, à l’enseigne de la théologie « négative » ou apophatique (qui veut dire l’absolu au-delà des attributs divins). C’était renouer avec un questionnement porté par les sciences humaines et la philosophie, et aussi élargir l’attention à d’autres traditions religieuses que le christianisme.
Ces deux moments sont représentés par une sélection de 14 articles sur 100 ans de parution, introduits et mis en perspective par des théologiens d’aujourd’hui. À travers eux, la revue donne le tableau des débats que soulève la mystique entre participation et passivité, communication collective ou privée, portée universelle ou située.