Patrimoines vitivinicoles

Alors que la notion de patrimoine s’est progressivement imposée à nos sociétés contemporaines et que la patrimonialisation s’étend à des domaines toujours plus variés, le présent numéro aborde la dimension vitivinicole du patrimoine, par quelques vues théoriques et surtout des études de cas. Qu’il soit celui des acteurs ou des chercheurs, c’est tout d’abord le discours qui apparaît central dans l’identification et la désignation du patrimoine, posant d’emblée la relativité de toute définition, en fonction de la subjectivité de l’acteur, mais aussi, du point de vue géographique, de l’échelle à laquelle le regard est posé. Une fois le discours établi, comment s’opère la reconnaissance officielle, par quels moyens et par quels outils ? Convoquant maintenant le politique et le juridique, l’observation du terrain amène à souligner des trajectoires possiblement proches et différenciées, en fonction des régions et des cultures nationales. Enfin quels sont limites et enjeux de la patrimonialisation des vignobles, de leurs paysages, objets et territoires, plus particulièrement du point de vue du développement local ?