
Paralipomènes à la Batrachomyomachie
Supplément au Combat des rats et des grenouilles de Giacomo Leopardi
Traduction en alexandrins du dernier texte de Leopardi, satire de l’Italie du XIXe siècle, de toute droite et de toute gauche, à travers le Supplément d’un texte antique parodiant L’Iliade. Édition bilingue avec présentation et introductions chant par chant.
Éditeur : Presses universitaires de Provence
1ére édition
Collection : Textuelles
Thème : Lettres - linguistique
Auteur(s) : Abbrugiati Perle
Langue : Français
Paru le 03/06/2021
Prix TTC : 24,00€
EAN : 9791032003183
ISBN : 979-10-320-0318-3
Dimensions : 160 x 240 mm.
Nombre de pages : 264
Leopardi élabore vers 1835 une suite à un texte antique, La Batrachomyomachie, qui parodiait L’Iliade en faisant s’affronter les rats et les grenouilles. Ces Paralipomènes, ou Supplément du texte, font la satire des Italiens et des Autrichiens du XIXe siècle, et à travers eux de toute droite et de toute gauche politiques. Parodie d’épopée, fable amère, satire et conte philosophique, ce poème inclassable est le testament ironique du chantre de « l’infinie vanité de tout ». Perle Abbrugiati en a proposé la première traduction française en 2005, en alexandrins et, en 2021, voici l’édition bilingue.
On imagine mal Leopardi, le plus pessimiste des poètes romantiques européens, échafauder le scénario d’un dessin animé. C’est pourtant ce qu’il fait en élaborant vers 1835 une suite à un texte antique, La Batrachomyomachie, qui parodiait L’Iliade en faisant s’affronter les rats et les grenouilles. Ces Paralipomènes, ou Supplément au Combat des rats et des grenouilles, font la satire des Italiens et des Autrichiens du XIXe siècle, et à travers eux de toute droite et de toute gauche politiques. Parodie d’épopée, fable amère, satire et conte philosophique, ce poème inclassable conduit le lecteur de champs de bataille désertés en conciliabules pseudo-démocratiques, pour l’emmener enfin jusqu’en enfer. La veine métaphysique d’un Leopardi plus que jamais désenchanté prend alors le dessus sur la verve du pastiche et fait de ce texte le testament philosophique du chantre de « l’infinie vanité de tout ». Le texte montre le bras de fer de la démocratie contre la force : le ridicule des rats progressistes, face aux crabes autoritaires et odieux venus en renfort des grenouilles, fait rire jaune, tandis que le message d’outre-tombe éclaire de dérision toute initiative historique. Les Paralipomènes sont ainsi l’une des premières voix de l’Absurde. Perle Abbrugiati en a proposé la première traduction française en 2005, en alexandrins. Cette réédition bilingue propose pour chaque chant une introduction synthétique. Une présentation générale donne les directions de lecture essentielles d’un ouvrage singulier.