Mourir au château

En définitive, cette “mort au château” a permis d’ouvrir une nouvelle page à l’histoire de la mort, celle d’une élite sociale et culturelle, qui exerce un certain pouvoir ou une grande influence. La mort au château ne peut passer inaperçue, car les châtelaines et les châtelains, qui y résident, sont regardés comme des modèles sociaux et culturels. La littérature, la presse, les arts ont idéalisé la mort de ces gens célèbres. Aujourd’hui, des cérémonies aux Invalides ou à l’église de la Madeleine, retransmis par les chaînes de télévision remplacent les récits ou les représentations d’autrefois, mais l’émotion et la théâtralité sont les mêmes, car chacun pense à la fin qui l’attend, qu’il soit humble ou puissant.