Luxe intime
Essai sur notre lien aux objets intimes
L’auteur, spécialiste des objets domestiques au XVIIIe siècle, a écrit un ouvrage de divulgation dans le but de présenter le renouvellement de l’approche habituellement réservée aux objets domestiques. Il s’agit d’un véritable essai, volontairement libre dont le but est de rendre compte de la singularité du rapport que nous entretenons avec le monde matériel.
Éditeur : Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques
1ére édition
Collection : CTHS Format
Thème : Sciences humaines et sociales
Auteur(s) : Perrin Khelissa Anne
Langue : Français
Paru le 05/03/2020
Prix TTC : 14,00€
EAN : 9782735509126
ISBN : 978-2-73550-912-6
Dimensions : 120 x 185 mm.
Nombre de pages : 150
L’auteur, spécialiste des objets domestiques au XVIIIe siècle, a écrit un ouvrage de divulgation dans le but de présenter le renouvellement de l’approche habituellement réservée aux objets domestiques. Il s’agit d’un véritable essai, volontairement libre dont le but est de rendre compte de la singularité du rapport que nous entretenons avec le monde matériel.
Notre rapport aux objets intimes (meubles, boîtes, tableaux, luminaires, services de table, vêtements, bijoux…) est historiquement daté. Sans une certaine conscience de soi, nous n’aurions pu leur accorder autant de sens : leur demander de satisfaire des besoins et des désirs, tout en les inscrivant dans des chaînes relationnelles et symboliques multiples. Ce changement advient au XVIIIe siècle et se perçoit actuellement encore dans nos sociétés de consommation. À l’heure où la planète croule sous les déchets et où l’objet du quotidien par excellence devient le téléphone portable, il semble important de s’interroger sur les fondements de notre être aux choses.
Comment parler des objets intimes et du lien empathique que l’on tisse avec eux ? Quel langage et quelle sensibilité sont-ils les plus à même d’exprimer leur part technique et poétique, leur empreinte historique et leur aura transgénérationnelle ? Comment penser la culture matérielle occidentale au regard des contacts qu’elle a entretenu avec les autres cultures étrangères ?
En puisant dans l’historiographie féconde de ce domaine, profondément renouvelée ces dix dernières années avec les apports des Cultural Studies et de la Global History, l’auteur esquisse une voie de rencontre où s’associent les discours, entre approche historique, sociale, littéraire, anthropologique et muséale.
Notre rapport aux objets intimes (meubles, boîtes, tableaux, luminaires, services de table, vêtements, bijoux…) est historiquement daté. Sans une certaine conscience de soi, nous n’aurions pu leur accorder autant de sens : leur demander de satisfaire des besoins et des désirs, tout en les inscrivant dans des chaînes relationnelles et symboliques multiples. Ce changement advient au XVIIIe siècle et se perçoit actuellement encore dans nos sociétés de consommation. À l’heure où la planète croule sous les déchets et où l’objet du quotidien par excellence devient le téléphone portable, il semble important de s’interroger sur les fondements de notre être aux choses.
Comment parler des objets intimes et du lien empathique que l’on tisse avec eux ? Quel langage et quelle sensibilité sont-ils les plus à même d’exprimer leur part technique et poétique, leur empreinte historique et leur aura transgénérationnelle ? Comment penser la culture matérielle occidentale au regard des contacts qu’elle a entretenu avec les autres cultures étrangères ?
En puisant dans l’historiographie féconde de ce domaine, profondément renouvelée ces dix dernières années avec les apports des Cultural Studies et de la Global History, l’auteur esquisse une voie de rencontre où s’associent les discours, entre approche historique, sociale, littéraire, anthropologique et muséale.