L’œuvre en mouvement de l’Antiquité au XVIIIe siècle
Comment décrire et interpréter le mouvement ? Les 22 essais qui composent le présent ouvrage analysent cette notion dans un ensemble varié d’œuvres littéraires, iconographiques et musicales, de l’Antiquité au XVIIIe siècle. Après une mise au point historique et philosophique du mouvement comme rythmos, il est étudié en tant que figure dans les textes, l’iconographie romane et gothique, et les objets du quotidien. Puis c’est la mobilité des œuvres d’art, parfums, objets votifs, marionnettes, machinerie ou processions, qui est soumise à l’examen. Sont enfin analysés les gestes portés par la musique ou la danse, étrusque ou romane, réelle ou sculptée. Le mouvement apparaît ainsi comme l’une des modalités les plus accomplies de l’œuvre d’art, qu’elle soit texte, tableau, sculpture, dispositif ou monument.
Éditeur : Ausonius éditions
1ére édition
Collection : Scripta Receptoria
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Sous la direction de : Dickson Morgan, Dominguez-Guillaume Véronique, Haack Marie-Laurence, Paris-Poulain Dominique, Sénéchal Philippe
Langue : Français
Paru le 09/12/2022
Prix TTC : 25,00€
EAN : 9782356135254
Dimensions : x mm.
Nombre de pages : 380
Les 22 essais qui constituent le présent ouvrage analysent le mouvement dans un ensemble varié d’œuvres littéraires, iconographiques et musicales, de l’Antiquité au XVIIIe siècle. Après un cadrage philosophique et historique de la notion au moyen du rythmos, compris comme temps, forme, ou mesure, la réflexion est déclinée en trois moments. « Figures du mouvement » s’intéresse aux formes du mouvement restituées par la tradition textuelle médiévale, inscrites dans les portails romans d’Aquitaine, les Annonciations flamandes et les extases baroques, ou gravées dans des objets du quotidien, vaisselle ou jetons. « Objets en mouvement » considère les œuvres dans leur matérialité, et examine la circulation des parfums antiques et des objets votifs médiévaux, le mécanisme des « marionnettes sacrées » du Christ et de la machinerie théâtrale, ou le fonctionnement des processions, rituelles ou profanes, en Italie et dans l’espace franco-bourguignon. Enfin, avec « Mouvements du corps », entre iconographie étrusque, rondeaux latins et acrobates des chapiteaux romans, la gestualité est décrite et analysée dans la musique et dans la danse, réelle ou sculptée. Le mouvement apparaît ainsi comme l’une des modalités les plus accomplies de l’œuvre d’art, qu’elle soit texte, tableau, sculpture, dispositif ou monument.