
L’esprit du Go
Comprendre la Chine de toujours
Une partie de go s’annonce : le plateau est vide. Il va peu à peu se remplir de pierres blanches et de pierres noires : elles sont semblables, égales comme naissent les individus. Une partie de go se joue et, derrière chaque coup, c’est une vision du monde, une philosophie, profondément nourrie de pratiques et de savoirs ancestraux qui se déploie. Une partie de go se déroule : les joueurs mettent en œuvre des principes et des stratégies qui les éclairent et les guident dans leur présent le plus proche, celui de la vie privée ou professionnelle, celui de la politique ou de la géostratégie.
Éditeur : Descartes & Cie
1ére édition
Thème : Droit-économie et Sciences - mathématiques
Auteur(s) : Dai Junfou et Smia Marc
Langue : Français
Paru le 10/05/2022
Prix TTC : 22,00€
EAN : 9782844463562
Dimensions : 156x234 mm.
Nombre de pages : 250
Une partie de go s’annonce : le plateau est vide. Il va peu à peu se remplir de pierres blanches et de pierres noires : elles sont semblables, égales comme naissent les individus. Une partie de go se joue et, derrière chaque coup, c’est une vision du monde, une philosophie, profondément nourrie de pratiques et de savoirs ancestraux qui se déploie. Une partie de go se déroule : les joueurs mettent en œuvre des principes et des stratégies qui les éclairent et les guident dans leur présent le plus proche, celui de la vie privée ou professionnelle, celui de la politique ou de la géostratégie.
Il ne s’agit pas, avec ce guide, de devenir un champion de go, mais de faire connaissance avec un jeu nourri d’une civilisation pluriséculaire : en comprenant, au plus près du plateau, quelles en sont les règles principales, on se familiarisera avec certaines figures essentielles de la pensée chinoise, tels Confucius ou Lao Tseu. Philosophes, rois ou stratèges ont pratiqué le go, non à titre de divertissement, mais dans une étroite interaction avec leur réflexion et leur action. Dès lors, l’individu occidental voit s’ouvrir pour lui une manière différente de penser le vide et le plein, l’action, ou encore la victoire. C’est une porte d’entrée vers un univers où faire œuvre efficace peut passer par le « non-agir », où remporter une victoire ne rime pas avec la mise hors-jeu de l’adversaire, un univers où compétition et coopération vont de pair.
Cet écart, plus que jamais, est salutaire : il nous ouvre un espace où penser à nouveaux frais nos catégories, comme nos actions les plus quotidiennes.