Le Corps grec dans la peinture victorienne
Entre idéal et fantasme
Cet ouvrage cerne les contours du renouveau de l’Antiquité dans la peinture britannique de la seconde moitié du XIXe siècle.
Éditeur : Sorbonne université Presses
1ére édition
Collection : Mondes anglophones
Thème : Arts - esthétique
Auteur(s) : Gillard-Estrada Anne-Florence
Langue : Français
Sortie prévue le 27/11/2024
Prix TTC : 39,00€
EAN : 9791023108088
Dimensions : 210 x 280 mm.
Nombre de pages : 420
Cet ouvrage cerne les contours du renouveau de l’Antiquité dans la peinture britannique de la seconde moitié du XIXe siècle.
Alors que la peinture de l’époque victorienne jouit depuis quelques années d’un regain d’intérêt dans la recherche et dans les musées, cet ouvrage cerne les contours du renouveau de l’Antiquité dans la peinture britannique de la seconde moitié du XIXe siècle. Les sujets antiques et les formes inspirées de l’art de la Grèce reviennent à la mode dans des œuvres situées à la croisée de l’esthétisme, du néoclassicisme et du symbolisme européen. L’intérêt pour les « formes classiques » associe des peintres tels que Burne-Jones, Leighton, Alma-Tadema, Moore, Waterhouse, De Morgan ou Whistler, qui vouent un culte à la beauté et dépeignent des corps sensuels mais aussi troublants, représentés dans des décors antiques à la fois réinventés et documentés. Anne-Florence Gillard Estrada aborde l’ensemble des sujets traités et représentés : visions idéales et esthétisantes, nu académique, sujets mythologiques et littéraires et scènes de la vie quotidienne. Le corps y reflète une tension entre les discours théoriques visant à l’idéaliser et son potentiel fantasmatique, tension qui se retrouve dès la réception critique contemporaine.
Anne-Florence Gillard-Estrada est professeur à l’Université de Rouen Normandie. Ses recherches et ses enseignements portent sur la littérature, la critique d’art et les arts visuels dans la Royaume-Uni de la seconde moitié du XIXe siècle. Elle a publié une série d’articles sur la question de l’Antiquité, de la Grèce et de l’hellénisme dans l’œuvre de Walter Pater et de Oscar Wilde ainsi que chez les peintres « néoclassiques » et « esthétiques ».