La romance en France de l’Ancien Régime à la IIIe République

Artistiquement tiraillée entre les aspirations plus exigeantes de la Mélodie naissante et les accents plus populaires de la Chanson, la Romance du XIXe siècle cherche son équilibre mais demeure incontournable par sa capacité inégalée à s’adapter à la multiplicité de ses destinataires et à s’aligner sur les diktats de la mode. Afin d’envisager le genre de la façon la plus complète possible, le plan adopté dans l’ouvrage échappe à la « galerie de portraits » (sauf en dernière partie ou cinq romancistes sont plus particulièrement étudiés). Le volet initial tente une indispensable définition du genre, tant celui-ci, polymorphe, ne se laisse pas réduire à quelques inévitables poncifs, mais au contraire, manifeste une réelle vivacité, une souplesse palpable lui garantissant la pérennité jusqu’après la Première Guerre mondiale. Les deux parties intérieures du livre examinent une double articulation : celle de la Romance avec la scène d’une part, avec le texte qu’elle supporte d’autre part.