
La promesse d’une vi(ll)e meilleure ?
La fabrique du logement pour les classes moyennes à Johannesburg
Dans un ouvrage très documenté, Karen Lévy, architecte et urbaniste, dresse le paysage urbain de Johannesburg à travers les visions des habitants, des acteurs de l’immobilier et des politiques du logement.
Éditeur : Presses universitaires de Paris Nanterre
1ére édition
Collection : IFAS-Recherche
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Auteur(s) : Lévy Karen
Langue : Français
Sortie prévue le 10/10/2023
Prix TTC : 23,00€
EAN : 9782840165200
Dimensions : 150x240 mm.
Nombre de pages : 340
Les politiques urbaines de « reconstruction » post-apartheid du début du xxe siècle n’ont pas permis de réduire les injustices spatiales du Gauteng et de Johannesburg en particulier. Sous l’impulsion des acteurs privés, les résidences fermées d’entrée de gamme, symbole de l’ascension sociale des classes moyennes, diffusent de nouvelles formes de relégation et de fragmentation qui questionnent fortement le lien social, l’étalement et la mobilité croissante. Le peu d’investigations menées sur cette ville « moyenne », qui se veut synonyme de progrès et de modernité, offre l’opportunité de mobiliser une réflexion nouvelle sur les interrelations qui existent entre production de la ville, pratiques et territoires.
Loin d’être monolithique, le logement d’entrée de gamme s’est développé à travers maints arrangements institutionnels particuliers et géographiquement situés. Le rôle des acteurs privés impliqués dans la gouvernance urbaine, souvent méconnu et rarement étudié, est devenu la clé de voûte des transformations contemporaines de la ville. L’originalité de ce travail a été de révéler les principes de constitution de savoirs spécialisés et spatialisés, qui éclairent le processus de codification des pratiques et donc la naissance de l’urbanisme sécuritaire institutionnalisé au sein de la métropole.
Les politiques urbaines de « reconstruction » post-apartheid du début du xxe siècle n’ont pas permis de réduire les injustices spatiales du Gauteng et de Johannesburg en particulier. Sous l’impulsion des acteurs privés, les résidences fermées d’entrée de gamme, symbole de l’ascension sociale des classes moyennes, diffusent de nouvelles formes de relégation et de fragmentation qui questionnent fortement le lien social, l’étalement et la mobilité croissante. Le peu d’investigations menées sur cette ville « moyenne », qui se veut synonyme de progrès et de modernité, offre l’opportunité de mobiliser une réflexion nouvelle sur les interrelations qui existent entre production de la ville, pratiques et territoires.
Loin d’être monolithique, le logement d’entrée de gamme s’est développé à travers maints arrangements institutionnels particuliers et géographiquement situés. Le rôle des acteurs privés impliqués dans la gouvernance urbaine, souvent méconnu et rarement étudié, est devenu la clé de voûte des transformations contemporaines de la ville. L’originalité de ce travail a été de révéler les principes de constitution de savoirs spécialisés et spatialisés, qui éclairent le processus de codification des pratiques et donc la naissance de l’urbanisme sécuritaire institutionnalisé au sein de la métropole.