La littérature de jeunesse, de la maternelle à l’université
Ce numéro s’intéresse à l’étude de « la » littérature de jeunesse à tous les niveaux du système éducatif. Omniprésente, la littérature de jeunesse est plurielle et rassemble des œuvres et des genres très différents, voire disparates. Les contributions reflètent cette hétérogénéité peu interrogée par les textes officiels et les discours d’accompagnement.
Éditeur : Artois Presses Université
1ére édition
Revue : Cahiers Robinson - N° 52/2022
Thème : Lettres - linguistique
Sous la direction de : Marcoin Francis
Langue : Français
Paru le 25/11/2022
Prix TTC : 16,00€
EAN : 9782848325354
Dimensions : 160 x 240 mm.
Nombre de pages : 196
Ce numéro s’intéresse au phénomène nouveau que représente l’étude de la littérature de jeunesse à tous les niveaux du système éducatif. Longtemps considérés comme une propédeutique à la lecture de la « vraie » littérature, les livres pour la jeunesse sont désormais lus pour eux-mêmes, pour leurs qualités propres, parfois jugées supérieures à celles de la lecture adulte. Cette légitimation par les instructions officielles a suscité un intense travail de découverte et de recherche dans les instituts de formation, avec des orientations contrastées. La littérature de jeunesse occupe aussi une place de plus en plus importante dans les facultés de lettres, au prix sans doute de deux stratégies contradictoires, d’une part la promotion d’un « mauvais genre » venant bousculer les programmes académiques, d’autre part la validation de livres qui font œuvre et qui méritent d’être retenus pour leurs qualités esthétiques et pour leur aptitude à éveiller la pensée.
Ce numéro 52 des Cahiers Robinson s’intéresse au phénomène nouveau que représente l’étude de la littérature de jeunesse à tous les niveaux du système éducatif. Longtemps considérés comme une propédeutique à la lecture de la « vraie » littérature, les livres pour la jeunesse sont désormais lus pour eux-mêmes, pour leurs qualités propres, parfois jugées supérieures à celles de la lecture adulte. Cette légitimation par les instructions officielles a suscité un intense travail de découverte et de recherche dans les instituts de formation, avec des orientations contrastées. La littérature de jeunesse occupe aussi une place de plus en plus importante dans les facultés de lettres, au prix sans doute de deux stratégies contradictoires, d’une part la promotion d’un « mauvais genre » venant bousculer les programmes académiques, d’autre part la validation de livres qui font œuvre et qui méritent d’être retenus pour leurs qualités esthétiques et pour leur aptitude à éveiller la pensée.