La fabrique de la ville caribéenne
Ce livre réunit des travaux inédits sur les villes dans la Caraïbe. Pas de livre en en langue française sur ce sujet à ce jour (juste un numéro thématique d’une revue). Il propose une théorie pour comprendre le processus de construction des villes caribéennes, croisant des approches relevant de l’histoire, de l’urbanisme, de l’architecture autour d’un même objet méconnu.
Éditeur : Presses universitaires des Antilles
1ére édition
Collection : Espace, territoires et sociétés
Thème : Sciences - mathématiques et Sciences humaines et sociales
Sous la direction de : Aragon Falomir Jaime, Bouchereau Karine Jadotte
Langue : Français
Traduit de : Dehoorne Olivier
Sortie prévue le 16/10/2024
Prix TTC : 35,00€
EAN : 9791095177630
Dimensions : 155 x 235 mm.
Nombre de pages : 200
Ce livre réunit des travaux inédits sur les villes dans la Caraïbe. Pas de livre en en langue française sur ce sujet à ce jour (juste un numéro thématique d’une revue). Il propose une théorie pour comprendre le processus de construction des villes caribéennes, croisant des approches relevant de l’histoire, de l’urbanisme, de l’architecture autour d’un même objet méconnu.
La ville caribéenne constitue un objet d’étude singulier et méconnu. Ces établissements humains hétérogènes, parfois héritages des premiers temps coloniaux, concentrent les activités économiques et le pouvoir politiques. La ville attire par sa richesse et offre de multiples opportunités. La lecture de ce type d’espace est complexe, les contradictions abondent tant ces territoires sont composites, désarticulés, fragmentés, mouvants, entre violence et métissage. Insolents îlots de richesse voisinent avec de vastes poches de pauvreté et d’exclusion. C’est la ville refuge des démunis et des sans-logis et sans papiers, les invisibles, les plus vulnérables aux différents risques naturels récurrents.
La ville caribéenne, d’aspect chaotique, juxtaposant des fragments de modernité et de doux exotiques anachroniques, objet social et vitrine politique, ouvre un champ d’investigation particulièrement riche. L’objectif de la présente étude est d’analyser les processus de fabrication de cette ville, de donner du sens à l’enchevêtrement de ces établissements humains qui font la ville, où les autoconstructions submergent au quotidien l’ordonnancement urbain projeté depuis les temps coloniaux ; d’où l’intérêt d’interroger les modes de d’organisation sociale initiées par les habitants.
La ville caribéenne constitue un objet d’étude singulier et méconnu. Ces établissements humains hétérogènes, parfois héritages des premiers temps coloniaux, concentrent les activités économiques et le pouvoir politiques. Ces territoires composites, désarticulés, fragmentés, juxtaposent d’insolents îlots de richesse et de vastes poches de pauvreté et d’exclusion. C’est la ville refuge des démunis et des sans-logis, les plus vulnérables aux différents risques naturels.
Il s’agit donc d’analyser les processus de fabrication de cette ville, de donner du sens à l’enchevêtrement de ces établissements humains, entre violence et métissage, où les autoconstructions submergent l’ordonnancement urbain projeté depuis les temps coloniaux, et d’interroger les modes de d’organisation sociale initiées par les habitants.