La diplomatie gabonaise

Un examen attentif de l’action du Gabon ces dix dernières années sur la scène internationale permet de constater que, contrairement aux appréhensions de nombre d’observateurs, le rayonnement de sa diplomatie a survécu à la disparition, en juin 2009, d’Omar Bongo Ondimba qui, prenant le relais de Léon Mba en décembre 1967, l’avait durablement façonnée à partir du début des années 1970. Une telle constance n’est pas sans susciter interrogations et questionnements, ce d’autant plus que, paradoxalement, le pays n’est pas particulièrement doté de ressources traditionnelles de l’influence diplomatique.
Dans cet ouvrage collectif inédit, aussi bien par son ampleur – car mobilisant une trentaine de contributions –, que par la formidable diversité des approches, il s’est agi non pas de faire cohabiter mais dialoguer avec fécondité théoriciens et praticiens avisés. L’effort commun aura été de chercher à saisir, comprendre et expliquer les ressorts du rayonnement de la diplomatie gabonaise sur une période relativement longue, en explorant trois principaux axes de recherches : l’analyse des contextes, l’étude du rôle des acteurs et l’examen des pratiques.

Sous la direction deFlavien ENONGOUÉLa diplomatie gabonaiseContextes, acteurs et pratiques (1960-2020)Préface de Bertrand BADIEPostface de Joseph-Vincent NTUDA EBODÉDescartes & CieUn examen attentif de l’action du Gabon ces dix dernières années sur la scène internationale permet de constater que, contrairement aux appréhensions de nombre d’observateurs, le rayonnement de sa diplomatie a survécu à la disparition, en juin 2009, d’Omar Bongo Ondimba qui, prenant le relais de Léon Mba en décembre 1967, l’avait durablement façonnée à partir du début des années 1970. Une telle constance n’est pas sans susciter interrogations et questionnements, ce d’autant plus que, paradoxalement, le pays n’est pas particulièrement doté de ressources traditionnelles de l’influence diplomatique.Dans cet ouvrage collectif inédit, aussi bien par son ampleur – car mobilisant une trentaine de contributions –, que par la formidable diversité des approches, il s’est agi non pas de faire cohabiter mais dialoguer avec fécondité théoriciens et praticiens avisés. L’effort commun aura été de chercher à saisir, comprendre et expliquer les ressorts du rayonnement de la diplomatie gabonaise sur une période relativement longue, en explorant trois principaux axes de recherches : l’analyse des contextes, l’étude du rôle des acteurs et l’examen des pratiques.Flavien ENONGOUÉ est Maître-Assistant de philosophie politique à l’Université Omar Bongo de Libreville, où il enseigne également les Relations Internationales. Auteur et coordonnateur de plusieurs ouvrages, il mène parallèlement une carrière diplomatique qui l’a conduit à occuper les fonctions de Représentant personnel du président de la République gabonaise au Conseil permanent de la Francophonie (2013-2020), d’Ambassadeur Haut Représentant du Gabon en France (2017-2020) et, depuis octobre 2021, d’Ambassadeur du Gabon en Italie et Représentant permanent auprès des Organisations des Nations unies basées à Rome (FAO, FIDA et PAM). Ont contribué à cet ouvrage : André ADJO, Bertrand BADIE, Paul Elvic BATCHOM, Gisèle Léocadie BÉFOLO, Ange-Simplice BOUKINDA, Ghislain Claude ESSABÉ, Aristide EBANG ESSONO, Kanel ENGANDJA-NGOULOU, Flavien ENONGOUÉ, Edgar Didier ISSEMBE, Serge LOUNGOU, Michel MADOUNGOU, Eustache MANDJOUHOU YOLLA, Lucien MANOKOU, Emmanuel MBA ALLO, Mireille Flore MENGUE MOTO, Noël Nelson MESSONE, Carole MEYIE ME MOTO, Aimé Megwani MFOULA-NGHANGUY, Francisca Ursulla Mercier MOUNDOUNGA, Bonaventure MVÉ ONDO, Rahim Jhan NGUIMBI, Joseph-Vincent NTUDA EBODÉ, Joséphine Patricia NTYAM-EHYA, Steeve NZEGHO DIEKO, Sylvestre RATANGA, Steeve R. RENOMBO, Guy ROSSATANGA-RIGNAULT, Arthur Félicien SABI-DJABOUDI et Marie Edith TASSYLA DOUMBENENY.