États et politiques publiques
Analyse comparée des réformes universitaires en Afrique de l'Est
Pourquoi les étudiants ont-ils commencé à payer des frais de scolarité dans les universités africaines ? Cet ouvrage comparatif permet d’en comprendre les raisons et rappelle combien les changements sont toujours le résultat de compromis politique.
Éditeur : Presses universitaires de Bordeaux
1ére édition
Collection : Politikè
Thème : Histoire - géographie - archéologie et Sciences humaines et sociales
Auteur(s) : Provini Olivier
Langue : Français
Paru le 14/03/2023
Prix TTC : 25,00€
EAN : 9791030009613
Dimensions : 159 x 240 mm.
Nombre de pages : 296
Étudier les réformes d’enseignement supérieur en Afrique de l’Est depuis la fin des années 1980 invite à une analyse de la mise en marché de ces systèmes universitaires. Au moyen d’une étude empirique comparée (Ouganda, Kenya, Tanzanie et Burundi), l’ouvrage s’intéresse ainsi aux processus de politiques publiques dans des États et des régimes politiques aux trajectoires historiques singulières et encore peu travaillés par l’analyse des politiques publiques. L’auteur participe aux débats et aux controverses propres au champ scientifique mais il réfléchit également à des préoccupations fondamentales des acteurs du développement sur la transformation de l’intervention de l’État, sur la formation des élites nationales et sur la mise en marché des secteurs éducatifs, notamment par la question très politique des frais de scolarité.
Analyser les réformes d’enseignement supérieur en Afrique de l’Est invite à une étude de la mise en marché de ces systèmes universitaires. À partir d’une étude comparée (Ouganda, Kenya, Tanzanie et Burundi), l’ouvrage s’intéresse aux processus de politiques publiques dans des États et des régimes politiques aux trajectoires historiques singulières et encore peu travaillés par l’analyse des politiques publiques. Il permet notamment de comprendre pourquoi les étudiants ont commencé à payer des frais de scolarité dans les universités africaines en rappelant combien les changements sont toujours le résultat de compromis politique.