Espace, genre et violences conjugales : ce que révèle la crise de la Covid-19
La crise de la covid-19 a eu des conséquences fortes sur les rapports de genre et les violences au sein du couple. Les mesures de confinement associées en particulier ont rendu impossible à ignorer les logiques spatiales qui les sous-tendent.
Lauréat du prix du livre de Géographie des lycéens et étudiants 2024.
Éditeur : Presses universitaires de Vincennes
1ére édition
Collection : GéoTraverses
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Sous la direction de : Tillous Marion
Langue : Français
Paru le 13/09/2022
Prix TTC : 19,00€
EAN : 9782379242588
Dimensions : 172 x 241 mm.
Nombre de pages : 160
La crise de la covid-19 a eu des conséquences fortes sur les rapports de genre et les violences au sein du couple. Les mesures de confinement associées en particulier ont rendu impossible à ignorer les logiques spatiales qui les sous-tendent.
Lauréat du prix du livre de Géographie des lycéens et étudiants 2024.
La pandémie de covid-19 et les mesures de confinement en mars 2020 ont été perçues comme des événements sans précédent. Qu’en est-il de leurs effets sur les rapports de genre et les violences dans le couple ?
Cet ouvrage propose une géographie sociale et féministe des rapports de genre, des violences conjugales et de l’accompagnement des victimes. À partir d’une enquête menée sur la période mars 2020-mars 2021, il montre que les inégalités habituellement constatées entre femmes et hommes ont été renforcées par la crise et que les politiques étatiques de restriction des mobilités ont pu entrer en résonance avec les logiques de contrôle spatial des auteurs de violence. En outre, si la pandémie a été l’occasion d’une accélération dans la mise en œuvre de mesures de lutte contre les violences, elle n’a pas constitué de rupture dans l’histoire de l’action publique.
En ce sens, la crise sanitaire fonctionne comme un miroir grossissant des dynamiques et des tendances peu perceptibles d’ordinaire. Elle démontre l’importance cruciale de l’espace que les mois de confinement ont rendu impossible à ignorer.
Cet ouvrage propose une géographie sociale et féministe des rapports de genre et des violences au sein du couple. À partir d’une enquête menée de mars 2020 à mars 2021, il montre que les inégalités entre femmes et hommes ont été creusées par la crise et que les politiques de restriction des mobilités sont entrées en résonance avec les logiques de contrôle spatial des auteurs de violence. En outre, si la pandémie a été l’occasion d’une accélération dans la mise en œuvre de mesures de lutte contre les violences, elle n’a pas constitué de rupture dans l’histoire de l’action publique. La crise sanitaire a fonctionné comme un miroir grossissant des tendances peu perceptibles d’ordinaire, en particulier de leur dimension spatiale.