Circulations musicales transatlantiques au XXe siècle
Des Beatles au hardcore punk
Éditeur : Éditions universitaires de Dijon
1ére édition
Collection : Musiques
Thème : Arts - esthétique
Sous la direction de : Poirrier Philippe, Le Texier Lucas
Langue : Français
Paru le 16/09/2021
Prix TTC : 20,00€
EAN : 9782364414068
ISBN : 978-2-36441-406-8
Dimensions : 150 x 230 mm.
Nombre de pages : 265
Depuis trois ou quatre décennies, les « Études transatlantiques », initialement centrées sur les relations diplomatiques, se sont ouvertes aux questions culturelles. La musique, des Beatles au punk, des comédies musicales au jazz, de Pink Floyd à la World Music, se présente comme le terrain idéal pour observer les échanges dans l’espace atlantique. Dans le domaine de l’étude des chansons et de leurs adaptations à l’après-guerre, c’est finalement un entremêlement entre véritables références importées et folklore imaginaire pour chacun qui se dévoile de chaque côté de l’Atlantique. La question du cadre d’analyse se pose : si la circulation de la musique dépasse les États-Nations, doit-on remettre en cause le nationalisme méthodologique ?
Le présent volume tente de répondre à cette problématique en scrutant les circulations musicales transatlantiques, essentiellement au lendemain de la Seconde guerre mondiale, alors même que les États-Unis s’imposent comme la principale puissance internationale. Les études de cas proposées, issues de traditions disciplinaires différentes, mais toutes sensibles à l’inscription historienne des processus abordés, présentent plusieurs spécificités communes : la priorité accordée à l’analyse des musiques populaires, une attention soutenue au rôle des acteurs et l’intérêt pour les dispositifs culturels d’organisation et de médiation de toutes sortes.
Les « Études transatlantiques », initialement centrées sur les relations diplomatiques, se sont ouvertes depuis deux ou trois décennies aux questions culturelles. Ce volume participe de cette ambition en scrutant les circulations musicales transatlantiques, essentiellement durant la seconde moitié du vingtième siècle, des Beatles au punk, alors même que les États-Unis s’imposent comme la principale puissance mondiale. Les dix-huit études de cas proposées, issues de traditions disciplinaires différentes, mais toutes sensibles à l’inscription historienne des processus étudiés, présentent plusieurs spécificités communes : la priorité accordée à l’analyse des musiques populaires (rock, pop, jazz, variétés, comédies musicales…), une attention soutenue au rôle des acteurs et l’intérêt pour les dispositifs culturels d’organisation et de médiation de toutes sortes.