
Baudelaire. Un demi-siècle de lectures des Fleurs du Mal
1855-1905
La réédition d’un outil précieux pour comprendre la réception des Fleurs du Mal à son époque.
Éditeur : Sorbonne université Presses
2ème édition
Collection : Mémoire de la critique
Thème : Lettres - linguistique
Sous la direction de : Guyaux Andre
Langue : français
Sortie prévue le 03/06/2025
Prix TTC : 55,00€
EAN : 9791023140057
Dimensions : 151 x 209 mm.
Nombre de pages : 1 142
La réédition d’un outil précieux pour comprendre la réception des Fleurs du Mal à son époque.
Le 1er juin 1855, Baudelaire fait paraître dix-huit poèmes dans la Revue des deux mondes, sous le titre Les Fleurs du Mal. Louis Goudall, qui en rend compte dans le Figaro, ne prévoit guère d’avenir à cette poésie « écoeurante » : « M. Baudelaire, déchu de sa renommée de surprise, ne sera plus cité désormais que parmi les fruits secs de la poésie contemporaine ».
Prononçant une conférence sur Baudelaire, à Monaco le 19 février 1924, Valéry commence par ces mots : « Baudelaire est au comble de la gloire ». Entre-temps, que s’est-il passé ? À quelques exceptions près – Gautier, Banville, Leconte de Lisle, qui sont des poètes eux aussi –, les contemporains de Baudelaire n’ont vu dans sa poésie que l’expression du « bizarre » : elle est le « Kamtchatka » du romantisme, où Sainte-Beuve la déporte. Dans les années 1860, une promesse apparaît pourtant : en exil à Bruxelles en 1866, le poète parle à sa mère d’une « école Baudelaire ».