Alleux et alleutiers
Propriété foncière, seigneurie et féodalité (France, Catalogne, Italie, Xe-XIIe siècle)
Les questions de l’« alleu », de l’« alleutier », de leurs rapports avec la seigneurie et la féodalité sont étudiés à nouveaux frais dans la France, l’Italie et la Catalogne des Xe-XIIe siècles.
Éditeur : Ciham-Éditions
1ére édition
Collection : Mondes médiévaux
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Auteur(s) : Carrier Nicolas
Langue : Français
Paru le 23/03/2021
Prix TTC : 35,00€
EAN : 9782956842637
Dimensions : 171 x 241 mm.
Nombre de pages : 336
Les questions de l’« alleu », de l’« alleutier », de leurs rapports avec la seigneurie et la féodalité sont étudiés à nouveaux frais dans la France, l’Italie et la Catalogne des Xe-XIIe siècles.
« Alleu » est l’un des termes les plus employés pour désigner la propriété foncière au Moyen Âge central. Quant à l’« alleutier », petit ou grand propriétaire libre, il est une figure traditionnelle de l’historiographie, classiquement opposée au vassal, au tenancier et au serf. Les auteurs de ce livre réévaluent les rapports de l’alleu avec la seigneurie et la féodalité dans la France, l’Italie et la Catalogne des Xe-XIIe siècles, c’est-à-dire avant la redécouverte du droit romain et la formation de la doctrine dite du « domaine divisé » qui a défini les droits respectifs des seigneurs et des tenanciers. Se distinguant de la tenure ou du fief, l’alleu désigne une terre librement conservable, transmissible et aliénable et, en ce sens, est bien une propriété foncière. Mais la propriété de ce temps doit être comprise comme relative, dépendante de la condition personnelle du propriétaire et de sa situation par rapport aux pouvoirs supérieurs ; ainsi peut être résolue l’apparente contradiction suivante : que l’alleu soit par excellence la terre du noble mais qu’il puisse pourtant appartenir à un serf.
« Alleu » est l’un des termes les plus employés pour désigner la propriété foncière au Moyen Âge central. Quant à l’« alleutier », petit ou grand propriétaire libre, il est une figure traditionnelle de l’historiographie, classiquement opposée au vassal, au tenancier et au serf. Les auteurs de ce livre réévaluent les rapports de l’alleu avec la seigneurie et la féodalité dans la France, l’Italie et la Catalogne des Xe-XIIe siècles, c’est-à-dire avant la redécouverte du droit romain et la formation de la doctrine dite du « domaine divisé » qui a défini les droits respectifs des seigneurs et des tenanciers. Se distinguant de la tenure ou du fief, l’alleu désigne une terre librement conservable, transmissible et aliénable et, en ce sens, est bien une propriété foncière. Mais la propriété de ce temps doit être comprise comme relative, dépendante de la condition personnelle du propriétaire et de sa situation par rapport aux pouvoirs supérieurs ; ainsi peut être résolue l’apparente contradiction suivante : que l’alleu soit par excellence la terre du noble mais qu’il puisse pourtant appartenir à un serf.