1943: L’année du choix pour les diplomates
1943 : l’année du choix pour les diplomates, comment se comportèrent les représentants français au cours de l’année 1943 où le sort des armes semblait basculer ?
Éditeur : Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques
1ére édition
Collection : Hors collection
Thème : Histoire - géographie - archéologie
Sous la direction de : Richefort Isabelle, Soutou Georges-Henri, Mendelson Jean
Langue : Français
Sortie prévue le 25/09/2024
Prix TTC : 24,00€
EAN : 9782735509706
Dimensions : 148 x 210 mm.
Nombre de pages : 224
1943 : l’année du choix pour les diplomates, comment se comportèrent les représentants français au cours de l’année 1943 où le sort des armes semblait basculer ?
Au début de 1943, lorsque l’Allemagne nazie vit à Stalingrad son premier coup d’arrêt, la représentation
de la France à l’étranger connaît une situation inédite. Trois réseaux se superposent
ou coexistent en s’affrontant : les représentants du gouvernement de Vichy, ceux du général
de Gaulle et du Comité national français de Londres, et ceux qui se rallient au général Giraud,
haut commissaire depuis décembre 1942 à Alger. En juin 1943, la création du Comité français
de libération nationale, le CFLN, permet la fusion des réseaux gaulliste et giraudiste, qui font
désormais face aux diplomates fidèles à Vichy.
Comment se comportèrent ces représentants français au cours de cette année 1943 où le sort
des armes semblait basculer ? ment rendirent-ils compte des évolutions vécues par leur
pays de résidence ? Comment réagirent-ils aux événements qui bouleversaient la France et son
empire ? Quelle furent leur évolution personnelle et leur comportement envers les membres
du réseau rival ? Comment s’est déroulée sur le terrain la fusion de deux réseaux diplomatiques
rivaux, lors de la constitution du CFLN ? Cette plongée dans les archives diplomatiques
françaises permet d’appréhender toutes les nuances du champ politique, depuis le gaulliste
de la première heure jusqu’au pétainiste inconditionnel ; elle conduit à distinguer le diplomate
qui, secrètement rallié à la France libre, est contraint de demeurer dans le réseau dirigé
par Pierre Laval, ministre des Affaires étrangères de l’État français, de celui qui a suivi le vent
en se ralliant à Giraud après le débarquement américain et britannique en Afrique du Nord.
Être diplomate français en 1943, c’est pratiquer une activité professionnelle dans des conditions
éloignées de la diplomatie classique. Les archives du ministère des Affaires étrangères
donnent ainsi la vision de ce que furent l’action tant des soutiers de la diplomatie que celle
de personnages qui marquent de leur empreinte l’histoire du pays et de ses relations internationales.