Théâtre, peinture et photographie à l’épreuve de l’intermédialité
Les recherches sur l’intermédialité au théâtre portent très souvent sur l’utilisation de l’image vidéo, et, en général, sur celle des « nouvelles technologies ». À rebours d’une telle approche, ce volume déplace le regard sur une laissée-pour-compte des études intermédiales : l’image « fixe » (peinture, photographie). Les contributions traitent de sa place sur scène, de la façon dont elle nourrit la pensée du drame et des correspondances entre théâtre et image.
Éditeur : Presses universitaires de Provence
1ére édition
Revue : Cahiers d'études germaniques - N° 79/2020
Thème : Sciences humaines et sociales
Sous la direction de : Béhague Emmanuel, Inderwildi Hilda
Auteur(s) : Inderwildi Hilda
Langue : Français
9 illustration(s) N&B
26 illustration(s) couleur
Paru le 26/11/2020
Prix TTC : 15,00€
EAN : 9791032002858
ISBN : 979-10-320-0285-8
Dimensions : 160x240 mm.
Nombre de pages : 332
Développées depuis une quinzaine d’années, les recherches sur l’intermédialité au théâtre ont accompagné l’avènement de l’image vidéo dans les pratiques scéniques et, plus récemment, rendu compte de l’utilisation des technologies liées aux formes contemporaines de la communication. Elles se sont majoritairement concentrées sur la façon dont l’usage de l’image contribue à reconfigurer ou à problématiser la représentation, ainsi que sur l’exploration des liens entre ces « nouveaux médias » d’une part, et les médias plus traditionnellement associés au théâtre, comme le corps de l’acteur. À divers égards, le présent volume prend cette approche à rebours. Il s’intéresse aux relations complexes qu’entretient le théâtre – du texte jusqu’à la performance – avec ce qui paraît une laissée-pour-compte des études intermédiales : l’image fixe (peinture et photographie). Inscrite dans l’immobilité, celle-ci semble s’opposer à l’épaisseur et au mouvement des corps sur la scène, relever d’une autre forme d’espace et de temporalité. Cette idée ne rend pourtant pas compte des rapports réciproques qu’entretiennent depuis toujours les arts scéniques et l’image. À leur échelle, c’est ce que visent les contributions rassemblées ici. Elles interrogent le fonctionnement de la scène lorsque l’image fixe y occupe une place essentielle, mais aussi la façon dont la pensée de l’image nourrit celle du drame ou encore les correspondances, dans le temps et l’espace, entre le théâtre et la représentation iconographique.
Les recherches sur l’intermédialité au théâtre portent très souvent sur la façon dont l’image vidéo reconfigure la représentation, et, en général, sur l’utilisation scénique des « nouvelles technologies ». À rebours de cette approche, le présent volume déplace le regard sur l’image fixe souvent laissée pour compte par les études intermédiales. Inscrite dans l’immobilité, celle-ci semble s’opposer à l’épaisseur et au mouvement des corps sur la scène, relever d’une autre forme d’espace et de temporalité, mais cette idée ne rend pas compte des rapports réciproques qu’entretiennent depuis toujours les arts scéniques et l’image fixe. Les contributions rassemblées traitent de sa place sur la scène, de la façon dont la pensée de l’image nourrit celle du drame et des correspondances entre théâtre et peinture ou photographie.